Les Cours d'eau

« Les Cours d'eau Les cours d'eau modèlent le paysage.

Ils charrient contin uellement de la terre, usent les rochers et déposent sable, cailloux et galets en aval.

Lorsqu'ils rencontrent un obstacle que leur débit ne leur permet pas de franchir, ils le contournent et forment des méandres.

L es cours d'eau peuvent avoir plusieurs ori­ gines.

Habituellement , ils naissent d'une source: un lieu où l'eau sourd des roches souterraines qui en sont imbibées.

Le filet d'eau forme alors un ruisseau dont le volume s'accroît à mesure que les terrains voisins y déversent l'eau de pluie et que d'autres ruisseaux le rejoi­ gnent dans sa course vers la mer.

La nature des cours d'eau varie en fonction des régions qu'ils traversent.

La plupart se modi­ fient à plusieurs reprises entre leur source et la mer.

Généralement, ils naissent dans les mon­ tagnes , dont ils dévalent les flancs , formant un torrent.

En Norvège et quasiment tout le long du littoral andin de l'Amérique du Sud , les cours d ' eau suivent très souvent un tracé bref et pentu.

Les jeunes torrents de montagne ont un débit si rapide que la flore aquatique parvient rarement à s'y développer et les poissons sont rares , voire totalement inexistants.

Dans les terrains escarpés, les cascades sont fréquentes.

L:eau est généra)ement pure et froide, et le lit jonché de cai lloux .

A cette é tape , le cours d'eau se fraie un passage le lon g de berges abruptes , au f?nd de gorges et de vallées en forme de «V ».

A mi-parcours , là où la pente est moins raide, le cours d 'eau «mûrit »: plus large, il ! Les cours d 'eau A qui naissent des sources de montagne dévalent rapidement les pentes abruptes , creusant de profondes gorges dans les roches.

Les cascades , telles que celle-ci cfans le Perthshire (Ecosse} , sont très répandues.

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Le Rakaia , près de la gorge de Windwhistle , en Nouvelle-Zélande , illustre la façon dont un fleuve s'adapte à un nouveau terrain.

Au premier plan , on aperçoit les terrasses successives creusées par le fleuve pour se frayer un passage.

Plus loin , il devient divagant.

cou le lentement dans un paysage moins acc iden­ té e t abrite une faune et une flore abondantes.

Son lit est tapissé de fins graviers ou de boues.

Il s'étale et décrit des courbes plus amples.

Vers la fin de sa course , le cours d' eau est devenu adu lte: c'es t un fleuve.

Il coule encore plus lente­ ment dans une plaine presque plate.

Ses berges sont souvent plus basses et, si de grosses pluies ou la f onte des neiges augmentent considérable­ ment son débit , il peut déborder et inonder les environs; on parle alors de «lit majeur> >.

L'érosion En s 'écou lant vers la mer , les cours d'eau usent les roches et creusent des vallées.

Ils transportent de la terre , du sable , des graviers, des galets ain i que d 'autres matériaux qu 'ils déposent un peu plus loin , en aval.

En soi , l'eau en mouvement a une force cons idérable , mais peu de pouvoir d ' érosion .

Ce sont les cai lloux et les autres débris qu'elle charrie dans sa course qui lui donnent ses propriétés abrasives.

Le courant charrie des maté­ riaux du lit et des berges de la rivière.

En roulant les unes sur les autres au fond de l'eau, les pierres s'usent et éroden t les rives.

S'entrechoquant dans. »