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Les concept métaphysiques sont ils des hypostases ?

Publié le 10/04/2021

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« Les concepts de la métaphysique sont-ils des hypostases ? La métaphysique cherche à comprendre les causes et les principes de notre monde en cherchant au-delà du monde physique saisit par la perception.

Elle vise à expliquer la réalité par un nombre de principes très limités, par des concepts généraux.

Hypostasier signifie « faire d’un principe une réalité », une hypostase est donc un principe pris pour une réalité : ici le principe est un concept métaphysique.

Le concept désigne l’objet de l’intelligence, une idée générale, au contraire de la perception qui est ce que nous percevons par nos sens.

L’enjeu de cette dissertation sera de savoir quand pouvons nous qualifier un concept d’hypostase, en fonction ce qu’il constitue par rapport à la réalité.

D’un certain point de vue, nous pouvons affirmer si la métaphysique s’appuie sur des concepts pour en faire une réalité, nous avons affaires à des hypostases.

En revanche, certains concepts ne sont pas vus comme une réalité, tandis que d’autres permettent de l’appréhender.

Pour cela, nous nous appuierons tout d’abord sur l’idéalisme Platonicien, puis sur la métaphysique atomistique, et enfin sur la métaphysique Aristotélicienne.

Dans un premier temps, nous pouvons voir grâce à l’idéalisme Platonicien qu’il est possible d’hypostasier les concepts métaphysique.

En effet, pour Platon, nousavons affaire à une réalité se basant sur des concepts étant fixes et immuables : c’est ce qu’il appelle le monde intelligible.

Ce que nous percevrions serait une façon seulement de saisir les choses, une réalité dégradée.

Pour Platon, les concepts ont plus de valeurs ontologique que le monde sensible.

Nous avons ici affaire a un dualisme extérieur horizontal, avec d’une part le monde des idées/des concepts appelé monde intelligible, et de l’autre part le monde sensible.

Ici, l’idée n’existe pas parce que je la pense, je la penser parce-qu’elle existe, et est permanente dans le monde intelligible, qui donne une stabilité au monde sensible.

En effet, il existe trois critères communs pour définir la réalité : il faut un critère d’identité, c’est à dire avoir toujours les mêmeq qualités, un critère de permanence (ne doit pas disparaître puis réapparaître), et un critère sensoriel (mes sens doivent être en accord).

Platon, pour expliquer sa vision de la réalité conceptuelle, explique que chacun de ses points ne sont pas appliqués dans le monde sensible.

Pour reprendre les exemples du cours, le critère d’identité n’existe pas : Nous avons parfois l’impression de regarder quelque chose de figé, mais il n’a en réalité pas les même critères, comme les pixels changeants légèrement de couleur durant un film. Concernant le critère de la permanence, rien n’est permanent sur terre, rien n’est éternel.

Enfin, il n’y a pas toujours une cohérence sensorielle : mon doigt lorsque je le touche est mou, et dur à la fois : Nous arrivons à l’expliquer par l’intellect, mais pas par une cohérence des sens.

C’est en se. »

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