« Une des grandes causes du malentendu entre pères et fils, éducateurs et élèves, tient aux Jugements différents que chaque génération commence à porter sur le concept de travail ».
Publié le 09/12/2021
                             
                        
Extrait du document
Il est commode de chercher à réduire le malaise que peuvent éprouver les enfants devant leurs parents, ou les élèves face à leurs professeurs par quelques clichés de langue tels que « conflit des générations », « révolte juvénile », « crise d'identité », ou autre formule du même modèle qui traîne un peu partout depuis toujours. Ce que toutes ces expressions laissent entendre, c'est qu'il s'agit seulement d'une phase naturelle et transitoire de l'évolution d'un jeune. Certes parents et enfants se doivent de surmonter les difficultés qu'un décalage naturel entraîne dans les relations quotidiennes, mais n'est-il question que de cela ? En l'espace d'une génération, le visage de la société a considérablement évolué, et si le progrès technique a permis d'envisager aujourd'hui un confort inimaginable il y a vingt-cinq ans, il s'est accompagné d'une augmentation dramatique du nombre des demandeurs d'emploi, et de la disparition progressive d'une série de professions naguère florissantes. A présent travailler ne va plus de soi, et le jeune appréhende son entrée dans le monde du travail. Aussi dans ce climat d'incertitude on peut se demander si, comme l'affirme J. Rousselet, « une des grandes causes du malentendu entre pères et fils, éducateurs et élèves, ne tient pas aux jugements différents que chaque génération commence à porter sur le concept de travail » ?
«
                                                                                                                            Il est commode de chercher à réduire le malaise que peuvent éprouver  les enfants devant leurs parents, ou lesélèves face à leurs  professeurs  par quelques  clichés de langue  tels que « conflit  des générations  », « révoltejuvénile », « crise d'identité », ou autre formule du même modèle qui traîne un peu partout depuis toujours.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ce quetoutes  ces expressions  laissent entendre,  c'est qu'il s'agit  seulement  d'une phase  naturelle  et transitoire  del'évolution d'un jeune.
                                                            
                                                                                
                                                                    Certes  parents et enfants se  doivent de surmonter les  difficultés qu'un décalage naturelentraîne dans les relations quotidiennes, mais n'est-il question que de cela ? En l'espace d'une génération, le visagede la société  a considérablement évolué,  et si le progrès technique  a permis d'envisager  aujourd'hui un confortinimaginable il y a vingt-cinq ans, il s'est accompagné d'une  augmentation dramatique du nombre des demandeursd'emploi, et de la disparition progressive d'une série de professions naguère florissantes.
                                                            
                                                                                
                                                                    A présent travailler ne vaplus de soi, et le jeune appréhende son entrée dans le monde du travail.
                                                            
                                                                                
                                                                    Aussi dans ce climat d'incertitude on peutse demander  si, comme  l'affirme  J.
                                                            
                                                                                
                                                                    Rousselet,  « une  des grandes  causes du malentendu  entre pères  et fils,éducateurs  et élèves,  ne tient pas  aux jugements  différents que chaque  génération  commence à  porter sur leconcept de travail » ?
1.
                                                            
                                                                                
                                                                    La désacralisation du travail	
Le travail n'est plus une valeur.
                                                            
                                                                                
                                                                    Autrefois on se définissait par sa profession.
                                                            
                                                                        
                                                                    Aujourd'hui, chacun sait qu'il ne luisera pas facile de trouver un premier emploi et qu'il lui faudra changer plusieurs fois d'activité au cours de savie.
Dans  ces conditions,  comment peut-on s'identifier  à une  profession  que l'on n'est  plus certain  de pouvoirexercer  de façon  stable  et régulière  ? La  précarité  du travail  contribue  à cette  désacralisation  que lesanciennes générations n'ont jamais connue.	
2.
                                                            
                                                                                
                                                                    Conséquences	
Parce que la dévalorisation de la notion de  travail est liée à une crise réelle des sociétés occidentales, lesconséquences d'un tel phénomène sont nombreuses :
Recherche d'une satisfaction immédiate ; on privilégie l'instant, l'éphémère.
Une attitude fataliste et pessimiste semble régir de nombreux comportements individuels, en même temps quese développe au niveau collectif une sensibilisation à des valeurs fondamentalement humanistes et qui n'ontrien à voir avec le travail (lutte contre le racisme, aide au tiers monde, etc.).	
Eléments pour une conclusion
La crise de l'emploi a conduit une grande partie de la jeunesse à relativiser l'importance du travail, à percevoir sanséquivoque l'instabilité du monde contemporain contre laquelle on peut opposer seulement des valeurs indiscutableset un culte de l'instant.
Or les adultes n'ont pas été préparés à accepter toutes les conséquences d'un bouleversement que rien dans lesannées soixante ne laissait prévoir.
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette relation au travail dont parle J.
                                                            
                                                                                
                                                                    Rousselet, a servi dans bien des cas derévélateur, celui d'une incompréhension mutuelle face aux mutations profondes d'une société qui semble parfois auxuns comme aux autres à la dérive..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Pères et fils dans Le chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes
- En une réponse à des critiques qui lui reprocheraient d'avoir engagé la littérature dans le combat politique, Montesquieu écrit un essai dans lequel il défend le choix de tout écrivain de mettre la littérature au service de grandes causes. Rédigez cet essai.
- LOUIS VI LE GROS (vers 1081-1er août 1137) Roi de France (1108-1137) Fils de Philippe Ier et de Berthe de Hollande, Louis VI est connu sous le sobriquet de " le Gros " en raison de l'obésité maladive qu'il tient de ses parents.
- LOUIS VI LE GROS (vers 1081-1er août 1137) Roi de France (1108-1137) Fils de Philippe IerF024 et de Berthe de Hollande, Louis VI est connu sous le sobriquet de " le Gros " en raison de l'obésité maladive qu'il tient de ses parents.
- En réponse à des critiques qui lui reprocheraient d'avoir engagé la littérature dans le combat politique, Victor Hugo écrit un article où il défend le choix de tout écrivain de mettre la littérature au service de grandes causes. Vous rédigerez cet article ?
 
     
                