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Les «chambres ardentes»«38 brûlés vifs.

Publié le 17/05/2020

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» 1547-1549 Dès son avènement, Henri II a pris position contre les protestants: d'un catholicisme sévère et froid sans être vraiment religieux, le roi voit dans la Réforme une menace politique.

Le 8 octobre 154 7 est créée, au parle­ ment de Paris, une nouvelle Chambre qui prendra le nom de «chambre arden­ te» du fait des bûchers qu'elle ordonne­ ra «pour la visitation et jugement des procès faits à l'encontre des blasphèmes luthériens et héréticques, perturbateurs du repos et tranquillité de ce royaume très chrestien >>.

La juridiction du parlement de Paris comprend alors près de la moitié de la France, de la Picardie à l'Auvergne, du Maine à la Champagne.

Les autres par­ lements de Normandie, Bretagne, Bour­ gogne, Dauphiné, Provence, Languedoc et Guyenne, suivent l'exemple de celui de Paris, Rouen et Toulouse en particu­ lier.

La «chambre ardente», composée de 14 conseillers, issus de la Grand-Chambre ou de la Chambre des enquêtes, compé­ tente exclusivement en matière d'héré­ sie, doit être «continuée tant et si lon­ guement que lesdites erreurs dureront en nostre dict royaume».

Elle commence à fonctionner en décembre 1547 et ne doit pas s'interrompre au moment des va­ cances parlementaires, en août et en sep­ tembre.

Présidée d'abord par François de Saint­ André, magistrat modéré et humain, la Chambre parisienne, sous le terrible Pierre Lizet, rend des arrêts impitoya­ bles consignés dans des registres, comme celui qui va du 3 mai au 31 octobre 1548.

De 154 7 à 1549, on compte 500 arrêts: 127 inculpés sont élargis avec admonestation, 46 font amende honorable, 61 sont fustigés et bannis et 38 brûlés vifs.

La législation appliquée avec une froide passion est conforme à 1 'esprit du temps; les châtiments sont effroyables, la torture est employée pour obtenir des aveux ou la dénonciation des complices; les prisons sont terribles, étroites, humi­ des, obscures.

Les arrêts sont de deux types: peines d'avertissement pour ceux qui se rétractent, condamnations capita­ les pour ceux qui sont convaincus d'hé­ résie et de blasphème.

Très vite, le clergé proteste contre les pouvoirs de la Chambre.

Le 19 novem­ bre 1549, la «chambre ardente» est sup­ primée.

L'HISTOIRE VIVANTE Consulter le «registre des arrêts des luthé­ riens», arrêts rendus par la «chambre arden­ te» du 3 mai au 31 octobre 1548, conservé aux Archives nationales de Paris.

Voir également les représentations anciennes ou actuelles du Palais de Justice de Paris, au bord de la Seine, où se tenait la «chambre ardente», et, de-l'autre côté de l'eau, du Grand Châtelet, au musée Carnavalet, Paris. 2 / 2. »

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