Databac

Les «chambres ardentes» (1547-1549) - «38 brûlés vifs...»

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les «chambres ardentes» (1547-1549) - «38 brûlés vifs...» Ce document contient 339 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« Les «chambres ardentes» (1547-1549) - «38 brûlés vifs...» Dès son avènement, Henri II a pris position contre les protestants: d'un catholicisme sévère et froid sans êtrevraiment religieux, le roi voit dans la Réforme une menace politique.

Le 8 octobre 1547 est créée, au parlement deParis, une nouvelle Chambre qui prendra le nom de «chambre ardente» du fait des bûchers qu'elle ordonnera «pour laVisitation et jugement des procès faits à rencontre des blasphèmes luthériens et héréticques, perturbateurs durepos et tranquillité de ce royaume très chrestien».La juridiction du parlement de Paris comprend alors près de la moitié de la France, de la Picardie à l'Auvergne, duMaine à la Champagne.

Les autres parlements de Normandie, Bretagne, Bourgogne, Dauphiné, Provence, Languedocet Guyenne, suivent l'exemple de celui de Paris, Rouen et Toulouse en particulier.La «chambre ardente», composée de 14 conseillers, issus de la Grand-Chambre ou de la Chambre des enquêtes,compétente exclusivement en matière d'hérésie, doit être «continuée tant et si longuement que lesdites erreursdureront en nostre dict royaume».

Elle commence à fonctionner en décembre 1547 et ne doit pas s'interrompre aumoment des vacances parlementaires, en août et en septembre.Présidée d'abord par François de Saint-André, magistrat modéré et humain, la Chambre parisienne, sous le terriblePierre Lizet, rend des arrêts impitoyables consignés dans des registres, comme celui qui va du 3 mai au 31 octobre1548.

De 1547 à 1549, on compte 500 arrêts: 127 inculpés sont élargis avec admonestation, 46 font amendehonorable, 61 sont fustigés et bannis et 38 brûlés vifs.

La législation appliquée avec une froide passion est conformeà l'esprit du temps; les châtiments sont effroyables, la torture est employée pour obtenir des aveux ou ladénonciation des complices; les prisons sont terribles, étroites, humides, obscures.

Les arrêts sont de deux types:peines d'avertissement pour ceux qui se rétractent, condamnations capitales pour ceux qui sont convaincusd'hérésie et de blasphème.

Très vite, le clergé proteste contre les pouvoirs de la Chambre.

Le 19 novembre 1549, la«chambre ardente» est supprimée.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles