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Les calvaires bretonsExpression de foi populaire.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les calvaires bretons Expression de foi populaire Les calvaires de granit, avec l'église ou la chapelle, l'enclos paroissial, la porte triomphale et l'ossuaire, participent à l'ensemble expressif de la foi populaire bretonne; celle-ci trouve dans la reli­ gion, surtout après le renouveau des XVI< et XVII< siècles, un aliment pour son mysticisme avide d'espérance face aux forces hostiles de la nature ou de la politique.

Les calvaires groupent autour de la croix différents épisodes de la Pas­ sion; d'aucuns ont été élevés pour con­ jurer la peste de 1598 et en action de grâce après sa disparition ou celle d'une quelconque calamité régionale.

Utilisés également pour l'instruction religieuse à une époque où l'image sculptée rempla­ ce le livre, le calvaire est 1 'auxiliaire du prêtre au même titre que le menhir chris­ tianisé, la croix ou la chapelle décorée qui jalonnent les chemins.

La composition thématique est simple et classique; l'exécution, fruste et naïve: au sommet, la croix du Christ, centre et finalité de l'ensemble; de chaque côté, les croix des larrons .

Rattachés à elle, un peu en dessous, les cavaliers, les sainte s femmes, saint Pierre, saint Jean ou saint Yves, patron de la Bretagne.

Un étage en dessous, la Vierge de pitié, qui tient dans ses bras le Christ détaché de la croix, ou des anges; puis, en soubassement, la plate-forme portant la frise qui fait le tour du socle.

Les personnages sont reconnaissables; dans ce catéchisme sculpté, apôtres, saints, femmes redi­ sent la passion du Christ telle que le peu­ ple l'a apprise .

Dans le socle se dissimule l'autel où repose la statue du saint au- xvie siècle quelle calvaire est consacré.

Dans l'en­ semble, l'expression est forte; les costu­ mes sont ceux des paysans ou notables locaux .

Les épisodes sont narrés dans leur déroulement successif suivant la taille du monument, témoin des peines et joies du croyant: la Nativité, l'adora­ tion des bergers, l'adoration des Mages rejoignent la flagellation et le couronne­ ment d'épines.

Les plus célèbres de ces calvaires bretons sont ceux de Guimiliau (200 personna- .

ges), de Plougastel-Daoulas (180 per­ s onnages) et de Pleyben.

Le premier, dans le nord du Finistère , date de 1581- 1588 et retrace, sur sa plate-forme, dix­ sept scènes de la Passion; sur la frise se lisent quinze épisodes de la vie de Jésus.

Le calvaire de Plougastel-Daoulas, pla­ cé dans un des coins les plus tradition­ nels de la Bretagne, offre, autour de la croix, ses deux larrons portant sur leur gibet un ange ou un démon .

Le calvaire de Pleyben, le plus imposant de Breta­ gne, présente, au-dessus d'une impo­ sante plate-forme, les scènes successives de la vie de Jésus. 2 / 2. »

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