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Leibniz (1646-1716): LES PRINCIPES DE LA RAISON

Publié le 18/06/2020

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« ? Il y a deux sortes de vérités: les vérités de raison, qui se démontrent, et les vérités de fait, qui se constatent. ? Les premières sont nécessaires autrement dit : leur négation est impossible, parce que directement contradictoire avec des vérités simples (aussi indéniables que A = A) dont elles se déduisent (ainsi, nier que 2 + 2 = 4 est contradictoire avec les fondements évidents de l'arithmétique). ? L'ensemble des vérités logiques et mathématiques n'a donc besoin pour être démontré que du principe de toutes les vérités simples : A A principe d'identité, ou de non-contradiction. ...»

« Leibniz (1646-1716) LES PRINCIPES DE LA RAISON C omme Descartes, Leibniz veut établir les principes de la science, mais il se défie de l'intuition.

1.

La vérité par le calcul A.

Critique de Descartes ■ Les préceptes cartésiens sont bons, mais vagues : ils ne nous don­ nent pas de critères sûrs pour reconnaître la clarté et la distinction d'une idée.

Ils en laissent l'appréciation �g:$g'@?I'3*?'* C'est dangereux car souvent les hommes trouvent évident ce qui est obscur. ■ Il nous faut donc des critères objectifs, contrôlables: on n'acceptera comme vrai que ce qui est défini et démontré selon les règles for­ melles de la logique, qui empêchent l'intuition de divaguer.

Une clarté apparente ne suffit pas : il faut trouver les notions simples composant les notions complexes, et vérifier qu'il n'y a pas entre elles une contradic­ tion qui rendrait absurde la notion complexe. ■ D'où les définitions suivantes: une idée est claire quand elle suffit pour reconnaître la chose (ainsi l'idée du rouge), distincte quand nous pouvons en analyser les éléments constitutifs et la rendre intelligible par le discours (l'idée de rouge est claire mais non distincte, car il est impos­ sible d'expliquer ce qu'est le rouge: il faut le voir). B.

Une « caractéristique universelle » ■ Pour limiter le recours �g:3?KO3K3@? g*5&?3Vg3>$/3?*gO?g:$?/$/* g8>3Ké des mathématiques, qui serait un instrument pour la pensée.

Il s'agit de répertorier toutes les idées les plus simples, chacune étant symboli­ sée par un signe arbitraire, et d'en constituer une sorte d'alphabet. ■ II suffirait ensuite de les combiner pour obtenir des idées plus complexes.

Par exemple, la combinaison des idées de nombre (v) et de partie(®) donnerait l'idée complexe de« nombre des parties», c'est-à­ dire de quantité(= v.®), etc. ■ L'intérêt est de réduire la pensée à un calcul infaillible, toujours facile, même s'il manie des idées de moins en moins évidentes.

Seule compte la clarté des règles d'association.

Ainsi peut-on être certain de la vérité d'un résultat scientifique, du fait de la rigueur des opérations qui nous y ont conduits, sans qu'il soit pour autant très« intuitif» (pensez à la théorie de la relativité!).

Se limiter �g:_P3(*?'*g3?KO3K3P* g'*IKg*>A`­ cher le progrès de la connaissance.. »

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