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Légendes du Guatemala de Miguel Angel ASTURIAS (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Guatémaltèque, mais surtout Indien par sa mère, Miguel Angel Asturias est très tôt sensible à la culture indienne.S'étant installé à Paris en 1925, il suit à la Sorbonne l'enseignement de Georges Reynaud sur les cultures et lesreligions des Amériques.

Il collabore à la traduction du Popol Vuh, l'un des plus grands textes quiches sur les religionsmayas.Les Légendes du Guatemala (1930) satisfont dès lors sa tentation de l'écriture romanesque et son besoin departager une culture singulière. Terre de violence et de beauté, où la nature indomptée contrecarre les projets des hommes, le Guatemala trouveson identité dans la rencontre de la culture maya-quiché et de la culture espagnole. Contes éternels d'une terre de métissage Les villes mayas sont conquises mais ne disparaissent pas.

Parfois la végétation reprend ses droits, dispute auxhommes les prérogatives d'un asservissement définitif.

Parfois le Maître-Amandier, guérisseur-astronome à lapoursuite de son âme perdue, continue d'être victime du Marchand de bijoux sans prix, et trouve sa rédemptionavec l'esclave fatale du Receleur d'émeraudes trépassé.

Lorsque les clercs espagnols se taisent, que les nonnes setransforment en roses et que naît le sombrero d'une balle satanique fendue, les dieux mayas ressurgissent.

Au loin,le volcan se couvre et se découvre, annonçant l'imminence de combats sanglants entre les forces métalliques desconquistadores et les guerriers aux plumes multicolores du Pays-Fleuri.

Plus loin encore, Cuculcan, l'un des plusanciens dieux suprêmes, se laisse envoûter par l'anis sauvage.

Neuf contes et légendes restituent la marqueteried'une culture dont le métissage effectué au XVIe siècle nourrit l'identité présente du Guatemala. L'histoire se mêle au songe aucuns ont employé les termes de " réalisme magique " et de " réalisme halluciné " pour qualifier le style de MiguelAngel Asturias.

N'ayant de cesse d'éviter les écueils du lyrisme, son verbe se développe harmonieusement, sansjamais rompre le fil ténu qui unit la réalité et le songe.

De ce lien en suspension naît la poésie.

Évoquant lescroyances ancestrales, les superstitions, le panthéon des dieux mayas ou l'irruption de l'Espagne conquérante,Asturias nous convie à un festin onirique où l'histoire guatémaltèque se fait chair pour nous arracher de nosréférents temporels et spatiaux.

Inversement, l'évidence d'une réalité pourtant lointaine évoque des sentiments quinous sont familiers.

Par la magie du conte et du verbe, la végétation tropicale prend un visage connu.

Un Guatemalairréductible sort des limbes de notre ignorance, nous invite à un voyage imaginaire à travers les siècles passés et leséléments indomptés.. »

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