L’égalité des chances à l’école : une réalité en 2023 ?

« L’égalité des chances à l’école : une réalité en 2023 ? Nous avons choisi de travailler sur l’égalité des chances à l’école en 2023.

Tout d’abord, il faut savoir que l’école n’est pas seulement utile pour nous apprendre des cours théoriques, elle permet aussi à chacun d’évoluer et d’interagir dans un milieu de vie afin d’apprendre à vivre en société via les expériences sociales du quotidien.

L’école est donc un lieu fondamental pour de nombreuses raisons et tout le monde devrait y accéder et y obtenir des droits identiques afin que personne ne soit lésé. Tout d’abord, l’égalité des chances à l’école signifie qu’il n’existe aucun critère de préférence entre les élèves à part le mérite.

Ceci implique que les différences sociales,religieuses, ethniques, économiques ne sont pas prises en compte dans la sélection et les évaluations dans les établissements scolaires.

Ce principe a pour but de réduire les inégalités au sein de la société et donner un levier de réussite au plus méritant. Existe-t-il une égalité des chances à l’école pour tout le monde en France en 2023 ? Pour répondre à notre problématique, nous commencerons par développer ce qu’il en est aujourd’hui sur cette égalité nous allons donc établir un constat puis nous verrons quelles solutions ont été mises en place pour lutter contre l’inégalité des chances.

Ensuite nous commenterons et justifierons notre illustration avant de donner notre avis et de répondre à la question : Pourquoi ce fait est-il impactant et important pour la société? I. Le constat Dans les écoles en France, cette égalité des chances apparaît relativement bien depuis quelques années.

Par exemple, les élèves en situations de handicap peuvent maintenant aller dans des écoles car celles-ci sont rendues accessibles pour eux grâce à des aménagements spécifiques. De plus, le système scolaire français s’impose certaines conditions assurant l’égalité des chances.

Effectivement, l’égalité des chances à l’école s’appuie sur plusieurs principes.

Tous les enfants doivent être scolarisés dans un même endroit et affronter la même compétition.

Les objectifs d’enseignement et les dispositifs d’éducation doivent également être les mêmes, quelle que soit la différence sociale, religieuse, ethnique et économique.

Enfin les élèves doivent posséder les mêmes chances d’exploiter les compétences qu’ils ont acquises. On s’aperçoit que la famille et le milieu social jouent un rôle très important dans la réussite des élèves jusqu’au niveau supérieur.

Malheureusement, l’égalité des chances ne peut pas totalement effacer la différence entre les classes sociales.

Les classes populaires sont parmi les plus touchées par l’abandon scolaire, à cause de leur environnement.Il faut souligner le fait que le terme d’égalité des chances est souvent confondu avec le mot équité, pourtant, il s’agit de deux expressions totalement différentes.

L’égalité correspond à un don de manière objective des avantages, c'est-à-dire que tout le monde reçoit la même chose et possède les mêmes droits.

L’équité quant à elle renvoie à un don de manière inégale pour qu’au final tous les individus soient égaux et aient les mêmes chances de réussir malgré leurs différences à l’origine. De plus, l’égalité est dite distributive puisque des inégalités existent entre les individus, mais également entre les établissements scolaires.

Les différences en termes de moyens sont très importantes entre les régions et les écoles.

Ces dernières entraînent un écart entre les niveaux des élèves situés dans des écoles éloignées géographiquement. Une école juste et impartiale est une école qui donne des connaissances qui sont utiles à l’intégration sociale de chaque individu.

Cela permet de forger ce dernier afin qu’il devienne un citoyen dans une société démocratique et solidaire.

Un établissement scolaire plus juste est également une institution où le mérite ne dépend pas de la position sociale ou de la naissance. On remarque également que les plus faibles sont souvent marginalisés par le système, ce qui contribue souvent à accentuer les inégalités dans la société.

Alors qu’une école plus juste devrait pouvoir prendre des mesures supplémentaires pour accompagner les élèves en difficulté afin qu’ils réussissent à se retrouver au niveau des autres individus.

Un lieu où la sanction est faite dans le respect de l’individu et dans un but éducatif.

Même si le principe de l’égalité des chances à l’école est difficile à pratiquer, ces simples changements du concept d’égalité contribuent à réduire les écarts entre les classes sociales. II. Ce qu’il en ait aujourd’hui en 2023 Aujourd'hui, l'égalité des chances, c'est aussi une loi.

C'est à partir de novembre 2005 que l’égalité des chances se présente réellement comme une nécessité et devient en quelque sorte un devoir urgent, celui de changer la société.

La loi sur l'égalité des chances, dont M.

de Villepin a pris l'initiative, a pour objectif de donner une priorité au combat contre les inégalités, et ce particulièrement dans le système scolaire.

Ainsi, depuis 2019, l’obligation d’instruction débute à 3 ans et la formation des 16-18 ans devient obligatoire à compter de 2020. De plus, près de 80 % des jeunes d’une génération obtiennent désormais leur diplôme suite au lycée, cela est du notamment à la création du baccalauréat technologique d’abord puis de la voie professionnelle.

A 18 ans, 4 jeunes sur 5 sont scolarisés, la part des sortants précoces : les jeunes ayant au plus le brevet et n’étant pas en formation, est désormais inférieure à 10 % et les effectifs d’étudiants ont été multipliés par 11 depuis 1950. Néanmoins, le taux d’accès aux grandes écoles s’est resserré autour d’une élite sociale issue des milieux très favorisés.

Ainsi, à compétences scolaires égales, identifiés par les notes, les enfants d’origine modeste, optent pour une trajectoire scolaire moins ambitieuse que leurs camarades plus favorisés.... »