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Lecture Linéaire : L'aveu à Clèves

Publié le 05/10/2021

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« Lecture Linéaire 8 : l’aveu à Clèves La princesse de Clèves est un roman publié anonymement par Madame de La Fayette en 1678.

Il s'agit d'un des premiers romans psychologiques de la littérature française qui prend comme toile de fond la vie à la cour au XVe siècle, sous le règne d'Henri II. Le souci de la vraisemblance psychologique et la construction rigoureuse inscrivent l’œuvre dans l’esthétique classique de l'époque.

Ce roman rejoint aussi le courant de la Préciosité.

Ce passage est extrait de la 3e partie de La Princesse de Clèves.

Il met en scène l’héroïne et son mari à qui elle avoue avoir de l’inclination pour un autre homme, le duc de Nemours, qu’elle s'abstient de nommer et qui assiste, caché, à cet entretien. Tout d’abord, il y a une théâtralisation de la scène avec l’attitude de la princesse.

On le voit avec le gérondif “en se jetant à ses genoux” l.1 qui insiste sur le pathétique de la scène.

On trouve aussi une périphrase verbale : “Je veux vous faire” avec l’emploi du déterminant indéfini “un” qui montre l’effet de retardement de l’aveu.

Cependant, c’est un aveu paradoxal et incomplet puisqu’elle ne donnera jamais de nom.

Il y a également une mise en évidence du caractère extraordinaire de l’aveu avec l’emploi de la négation partielle “que l’on n'a jamais fait à son mari” l.1-2. L2 : L’emploi de la conjonction de coordination à valeur adversative “mais” lui permet de justifier son aveu et d’insister sur sa vertu.

“Ma conduite et de mes intentions” l.2 est un parallélisme de construction avec 2 compléments du nom “conduite” et “intentions”.

Elle insiste donc sur la vertu de ses actes et de ses pensées.

La princesse présente son aveu comme un acte de bravoure on le voit l.2 avec “la force” qui va plus loin fonctionner en antithèse avec “faiblesse” l .

4.

Elle est donc orgueilleuse car elle se présente elle-même comme un être exceptionnel.

De “il est vrai” L.2 jusqu’à de mon âge L.4, on voit que la princesse retarde l’aveu avec la périphrase “des raisons de m’éloigner de la cour” l .

3.

Elle met également en avant sa volonté.

En effet, elle est sujet de verbes de volontés avec “j’ai des raisons” l.2-3 et “je veux” l.3 Il y a une mise en évidence de la dangerosité de la Cour pour quelqu’un qui souhaite rester vertueu x.

On le voit avec le pluriel “les périls” l.3 et l’adverbe itératif “quelque fois ” l .

3 De “je n’ai jamais” L.4 à “me conduire” L.5 -6 , l a princesse fait l’éloge de son comportement passé.

On le voit l.4 avec le passé composé , le déterminant indéfini «nulle» et la double négation «je n’ai jamais donné» et «je ne craindrais pas».. »

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