Lecture linéaire 3, le malade imaginaire

« Le Malade imaginaire, 1673, Molière Complément de cours : lecture linéaire n°3 (1 ère ) Rappels importants - ces pages ne sont à prendre que comme le complément au cours en classe, il serait très maladroit de les reprendre mot à mot à l’oral du bac.

(on vous demande une explication personnelle : entraînez-vous !!!), le découpage de l’extrait proposé, comme le titre des différentes étapes, peuvent être changés en fonction de votre perception de la scène. Introduction - Préambule, présentation rapide de l’œuvre : comédie-ballet/Molière et Charpentier pour la musique, spectacle pour le roi Louis XIV, 1673.

En tant que comédie, 2 fonctions : plaire et instruire (« placere et docere » de Horace) : un vieillard hypocondriaque veut marier sa fille à un médecin parce qu’il pense que cela lui sera utile pour sa santé, mais aussi par intérêt pécuniaire. - Présentation de l’extrait : situation dans la pièce o A III, sc 10 : o Dans l’extrait : Lecture expressive du texte Structure du texte : découpage en étapes (= mouvements) - 1) l 17 à 33 : Ou : …………………………………………………………………………………………………….. Ou : ……………………………………………………………………………………………………… - 2) l 34 à 64 : Ou : …………………………………………………………………………………………………….. Ou : ……………………………………………………………………………………………………… Problématique (= Projet de lecture) En quoi cette scène ? Ou : Ou : ……………………………………………………………………………………………………… Ou : ……………………………………………………………………………………………………… Analyse du texte - La faire étape par étape, en rappelant bien, à chaque fois, le titre de l’étape (=l’idée ou l’aspect qui domine) + penser à faire les transitions qui doivent être autant claires qu’apparentes (= faire le bilan de l’étape avant de donner le titre de l’étape suivante). - Attention : bien relier ce que vous analysez aux enjeux de l’étape annoncée (et ne pas faire un « catalogue de citations « !) 1) l 94 à 105 : l’opposition au mariage, de la part d’une servante audacieuse, Toinette → En utilisant le vocabulaire de l’amitié (« en amie) l 94, Toinette sort de sa fonction de servante pour se mettre sur un pied d’égalité avec son maître. → « … que je vous donne un conseil ? » : peut montrer une supériorité = elle saurait mieux que lui ce qu’il faut faire.

(Cela montre une certaine audace, mais la réplique installe aussi une tonalité comique). → L’opposition de Toinette face à Argan apparaît nettement et fermement dans l’emploi récurrent de nombreuses négations (l 96 et 99 « ne point » + l 101 « non » (réponse très nette et ferme : un seul mot) + « n’ » l 103 + double négation l 104 « ni… ni… ». → Cette opposition est comique : la tonalité comique naît de deux procédés : des répétitions qui peuvent donner un effet d’écho voire de bégaiement (importance de la mise en scène) : « un conseil ? / ce conseil » l 96 et 97 « Hé la raison ? / la raison ? » l 98 et 99 « n’y consentira point / n’y consentira point » l 99 et 100 « Ma fille ? / votre fille.» l 102 et 103. La répétition du nom de famille « Diafoirus » + emploi de l’antonomase « tous les Diafoirus du monde » = martellement du nom + de son caractère ridicule (vu les connotations).

Toinette ridiculise les médecins en même temps qu’elle s’oppose à son maître. Bilan de cette 1ère étape : Le comique de cette scène apparaît donc à travers la servante qui parle avec audace, en sortant ainsi.... »