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LECTURE ANALYTIQUE n° 4L’Ecornifleur (1892)

Publié le 23/05/2020

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LECTURE ANALYTIQUE n° 4

L’Ecornifleur (1892)
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« LECTURE ANALYTIQUE n° 4 L’Ecornifleur (1892) Extrait : « Le demi-viol » chap I, II Jules Renard (1864-1910) INTRODUCTION : Situation externe : Renard dévoile dans son ouvrage avec humour les dessous honteux de la Belle Epoque (1880-1914).

Il écrit à une époque littérairement dominée par Zola et sa verve des Rougon-Macquart.

Il prend donc le contre-pied de Zola en optant pour une écriture pointilliste fondée sur l’humour, la brièveté, le détachement avec 2 outils : la comparaison et les formules concises. « En morceaux, en petits morceaux, en tout petits morceaux » Situation interne : Henri fait la rencontre de M.

Vernet, un directeur de chantier.

Il cherche à séduire Mme Vernet mais celle ci se refusant à lui, il se tourne vers Marguerite, la nièce de 16 ans.

Une leçon de natation va conduire à un demi-viol. Thème : viol de littérature qui tourne court Lecture expressive Composition : - Bilan et contexte de la bêtise et de la fête au village (l.

1 à 11) - L’assaut d’un prédateur (l.

12 à 25) - Les souffrances pathétiques de la pauvre Marguerite (l.26-40) - Le retrait d’Henri dans les larmes et la fausse demande en mariage (l.41 à 59) Problématique : Comment l’écriture de Renard parvient-elle à neutraliser le pathétique de la scène ? Axe de lecture : I) Un fait divers atroce II) Un traitement de la scène avec un humour grinçant III) Une dissimulation du pathétique I) Un fait divers atroce A) Les dessous de la Belle Epoque La Belle Epoque est un monde bourgeois. La bourgeoisie invite le peuple ici, le couple de pécheur Cruz « la femme ne touche à rien, le mari mange sans s’arrêter » (l.11).

Le couple est grotesque. Le titre de l’extrait Demi-viol : ce n’est pas tout à fait de l’amour mais pas tout à fait un viol. En fait il s’agit surtout d’un échec. B) La violence On peut parler de viol car : - Non consenti : « effroi de ses yeux » (l.16) « elle obéit et subi » (l.17) - Violent « la douleur » (l.28), « que j’ai mal » (l.29), « pousse un cri » (l.34), « je n’en peux plus » (l.39), « se crispe et se tord » (l.40) - Un mensonge final « voudras-tu être ma femme » (l.49) - Un viol de la confiance. »

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