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lecture.

Publié le 08/12/2021

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lecture. n.f., action de déchiffrer des signes selon un code préalablement appris. Si le mot
en est venu à désigner surtout le fait de lire des livres ou des imprimés en général, on ne
doit pas oublier que l'on peut tout aussi bien lire l'expression d'un visage, les lignes de la main,
une partition musicale ou une carte routière, et que cela n'est pas réservé aux êtres
humains : « lecteurs « de cassette ou programmes d'ordinateur sont aussi faits pour lire.

Historique.
À partir du moment où le livre, d'abord manuscrit, prit de plus en plus de place dans la
transmission du savoir, la lecture eut pour principal objet le déchiffrement de l'écriture.
Cependant, il fallut très longtemps pour qu'elle devienne autonome : encore au Moyen
Âge, la lecture, même privée, se faisait à voix haute. Lire silencieusement - pratique de
plus en plus courante depuis le XVe siècle - témoigna d'un rapport plus individuel ou plus
intime au savoir autant qu'au sacré (c'est ainsi que la Bible, lue surtout par les clercs,
devint, avec l'influence de la Réforme, un livre que chacun devait lire et méditer). La
diffusion de la lecture modela aussi des relations entre individus tout à fait nouvelles : c'est
que la lecture, qu'elle soit de romans, de manuels élémentaires, d'almanachs ou de traités,
permettait un mode d'acquisition des savoirs plus rapide et plus adéquat aux nouvelles
relations économiques et sociales que la transmission traditionnelle par la mémoire
collective et la relation maître-disciple. Mais la lecture privée autorisait aussi un
développement de la distance par rapport à l'autorité collective : stimulation de l'esprit
critique, diffusion de textes hérétiques, mais aussi bien valorisation de la sphère privée et
de la retraite (jusque dans la diffusion des livres érotiques). La lecture apparut alors
comme éminemment problématique, qu'elle soit l'objet d'une retraite comme pour
Montaigne, dressant cet ultime constat : « nous ne faisons que nous entre-gloser «, ou
que l'on s'acharne à déterminer les justes manières de lire les Écritures, comme Pascal
dans ses Pensées. La lecture ne cessa pas pour autant d'être un lien collectif (au moins
pour la raison que l'État, en accroissant la puissance administrative, la fit reposer sur la
pratique courante de l'écrit), elle développa une autre manière de vivre les relations
humaines. Ainsi, la lecture et la discussion furent la raison d'être de bien des académies,
mais aussi de salons nobles ou bourgeois. La lecture devenait aussi de plus en plus
« participatrice « : on s'identifiait aux héros, on pleurait leurs malheurs, on s'insurgeait
contre leurs destins. Lire était et est encore en partie une « école des sentiments «. Les
progrès de l'alphabétisation et la mise en place de l'institution scolaire permirent de diffuser
largement ces pratiques.

Sociologie de la lecture.
Si l'analphabétisme (ne savoir ni lire ni écrire) semble aujourd'hui à peu près vaincu dans
les pays occidentaux, l'illettrisme (avoir de sérieuses difficultés pour lire et écrire) demeure
un problème : un Français sur dix maîtrise encore mal la lecture. La fréquence de lecture
est généralement proportionnelle au niveau de l'éducation, à l'appartenance socioculturelle,
au sexe et à la classe d'âge. Pourtant, 10 % des adultes ayant un diplôme universitaire et
autant de jeunes élèves ou étudiants ne lisent jamais de livres. Cela ne signifie pas que l'on
ne lise plus, comme on le croit trop souvent. Si la concurrence de la télévision est effective,

elle n'est pas déterminante. Il y a une incontestable progression des « faibles lecteurs «
(moins de dix livres par an) et surtout un déplacement de la lecture des livres et des
quotidiens vers celle des revues et des magazines, qui ont l'avantage de se périmer moins
vite que les journaux du jour et d'être lus de façon plus sélective que les ouvrages. Parmi
ceux-ci, les romans, placés dans les sondages devant les récits historiques (plus appréciés
des adultes) ou devant la bande dessinée (plébiscitée par les jeunes) demeurent la lecture
favorite du public. Mais revue ou livre, la lecture - ce « vice impuni « dont parlait Valery
Larbaud - reste une des pratiques culturelles les plus vivaces.
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