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L'école au 17e siècle1

Publié le 17/05/2020

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« Le 31 octobre 2011 Page 1 L'école au 17 e siècle 1.

L’école : L’église recrute les enseignants mais ce sont les paroissiens qui les rémunèrent .

Les tarifs sont fixés avec précision : le maître reçoit, par mois, des plus riches cinq sous, des moyens trois sous et demi et le compte donne quinze livres pour l’instruction des pauvres , s’il y en a au moins douze ! Les maîtresses sont moins payées que les hommes.

Tout le monde n’est pas scolarisé car les familles n’en voi ent pas l’utilité , mais les parents sont tout de même obligés de p ayer l’écolage.

Les maîtres et les maîtresses sont soum is à un règlement donné par le C uré.

Les enfants reçoivent donc une instruction chrétienne et sont conduits à la messe chaque jour.

On commence de faire attention à la salubrité des lieux et à la sécurité des élèves : l'école est équipée de toilettes , seul un enfant à la fois peut sortir pendant la classe , il est interdit de courir dans les lieux fermés , il n'y a pas de cour de récréation mais celle-ci se tien t dans un lieu publics sous une surveillance des plus sages,...

Cependant, les punitions se font toujours avec la verge et la férule (même si l'utilisation du bâton est interdite).

Les effectifs sont évoqués pour la première fois dans un règlement : l orsque le nombre d'élèves dépasse soixante, les plus brillants enseignent aux moins avancés.

En réalité, la scolarisation reste médiocre car les maîtres et les maîtresses sont très peu formés.

A la campagne, les écoles sont rares (qu'un village sur vingt en possède une) et les pauvres reçoivent donc une instruction rudimentaire .

L’enseignement de qualité (dispensé essentiellement dans les villes) est réservé aux enfants des familles bourgeois es et à ceux de la noblesse.

Les privilèges sont la marque de la société d'Ancien Régime.

Sous la tutelle de l'Eglise, l'école demeure alors, dans son ensemble, aux services de ceux -ci.

2.

L'éducation : L’éducation à cette époque laisse peu de bénéficiaires ; elle ignore le peuple ou ne lui offre qu’une simple formation qualifiée de culture.

Cet enseignement favorise les écoles qui se développent autour des paroisses ou les bâtisses for tunées.

La formation de la jeunesse est basée sur le catéchisme et les chants d’église.

Ces écoles dites gratuites sont organisées par les communes ou grâce à des fondations de bienfais ance, qui se multiplient au XVII e siècle.

Le nombre d’écoles vari e beaucoup selon les régions et les époques ; on trouv e plus d’illettrés dans le Sud qu’au Nord et l'éducation se transmet principalement dans l es villes.

Jean Baptiste de La Salle fond e en 16 84 à Reims un séminaire pour former ses maîtres d’école .

Puis, en crée un autre à Paris avec une école d’application où les futurs maîtres acquièrent la pratique .

Il ouvre ensuite une école professionnelle préparant au commerce et à l’industrie.

Malgré leu r succès les écoles des « Frères » ne touchaient que 35 000 élèves en 1790.

Nous sommes encore loin du temps ou l’école est un droit et pas une charité.

L’éducation secondaire laisse encore un plus petit nombre de privilégiés, de plus le contenu demeure fi gé et abstrait .

Certes, grâce à Galilée, Kepler, Harvey, Vésale ,… l’astronomie, la médecine, les mathématiques et la physique ont fait un bon en avant, mais pourtant l’école persiste a ignorer ces progrès.

3.

La pédagogie :. »

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