Le vivant (résumé de cours)
Publié le 06/10/2021
Extrait du document
«
Le
vivant
L'essentiel du cours
Avec l'essor de la génétique, l'homme a le pouvoir de travailler la vie comme un maté
riau : cela soulève des problèmes éthiqûes que la science seule ne peut pas résoudre.
Le vivant, un organisme
• Selon Aristote, vivre, c'est« se nourrir, croître et dépérir par soi-même ».
Seule
l'âme est capable de maintenir la vie.
!!âme végétative assure nutrition et repro
duction.
Chez les animaux s'ajoute l'âme sensitive.
!!homme est seul à posséder
en plus l'âme intellective qui fait de lui un « animal rationnel ».
• Pour Monod, un être vivant est un tout indivisible doté d'une autonomie
relative par rapport au milieu.
Sa morphogenèse autonome (cicatrisation par
exemple) montre que le vivant est capable de produire et sa propre forme, et un
autre vivant conservant toutes les caractéristiques de l'espèce (invariance repro
ductive).
Enfin, chaque vivant est un organisme, système où chaque partie existe
en vue du tout (téléonomie), l'organe étant défini par sa fonction.
Le vivant est-il une machine ?
• La vie semble être à elle-même sa propre fin : la vie veut vivre.
La « finalité
interne » du vivant (Kant) semble indiquer que la fonction crée l'organe (c'est afin
de voir que l'œil existe).
Or, la biologie opposera une explication mécaniste à ces
causes finales.
• !!organisme n'est plus compris à partir de fins imaginées, mais de causes
constatables.
Descartes fonde cette explication dans sa thèse des « animaux
machines » : un corps vivant n'est qu'un mécanisme.
• Connaître le vivant, c'est le détruire.
La dissection tue l'animal et la biologie
moléculaire établit des lois chimiques du vivant, tout aussi valables pour l'inerte.
Le concept de vie est invalidé, ce qui pose alors des problèmes éthiques : si une
molécule d'ADN n'est qu'une organisation particulière de la matière, alors il n'y a
plus de vie à respecter.
Selon Bergson, décomposer est le r�6& de l'intelligence ;
mais en décomposant le vivant en réactions mécaniques, elle perd le vitalisme
de la vie.
Le vivant est-il un sujet ?
• Pour résoudre ce problème, von Uexküll n'envisage pas le vivant comme un
objet mais comme un sujet en constante interaction avec son milieu : chaque
espèce ne réagit qu'aux stimuli qui définissent ses propres possibilités d'action.
Le vivant s'adapte ainsi à son milieu en établissant lui-même ses normes vitales.
Sa« normativité » (Canguilhem) s'oppose à la fixité des normes et lois chimiques..
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