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Le temps (cours de philo)

Publié le 03/03/2022

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« Le temps Introduction Rappel : cours sur le bonheur : la mémoire, comme capacité de se souvenir comme cause de l’impossibilité du bonheur chez Nietzsche. A) La nature du temps 1) L’idée d’un temps subjectif Pour Saint Augustin, dans les Confessions , ce qui fait le temps, c’est l’âme qui est en rapport avec trois modes de la temporalité : je me souviens du passé, j’assiste au présent et je pressens le futur.

Le temps n’a d’existence qu’en nous, dans notre esprit, et c’est notre esprit qui pense et permet la continuité du temps.

Fondamentalement, originairement, pour Augustin, le repère du temps, c’est notre esprit.

Il n’y a de temps que pour une âme capable de sentir le présent devenir passé en se jetant vers le futur. Paradoxe du temps qui appparaît si évident qu’on le sent toujours quand on vit, mais qu’on n’arrive pas à définir : je sais ce que c’est, car c’est évident, fondamental pour moi, mais il apparaît si naturel et si intime à chacun qu’on a du mal à le définir.

Le temps se définit d’abord comme trois possibilités par rapport aux choses : elles passent et constituent le passé, sont et constituent le présent et s’apprêtent à être, ce qui constitue l’avenir.

Parmi ces trois formes du temps, laquelle est = laquelle existe, laquelle a solidité ontologique ? Pour Augustin, ce qui fonde le temps, c’est le présent : seul le présent est et existe, le reste, à proprement parler, n’existe pas, n’est pas (le passé n’est déjà plus, l’avenir n’est pas encore).

Le primat du présent consiste à faire exister le passé et le futur : le passé, dans le souvenir devient présent, le futur dans l’anticipation devient lui aussi présent.

En fait, c’est le présent qui fonde le temps, temps qui se trouve sous trois formes : un présent relatif au passé (la mémoire), un présent relatif au présent (la perception, peut-être aussi l’attention) et un présent relatif au futur (l’attente).

Le temps n'a donc pas d'être en lui-même, mais il n'existe que dans l'esprit de celui qui le perçoit, qui s’y rapporte dans son existence.

D’où l’idée d’un temps subjectif, relatif au sujet, et en particulier fondé par son esprit. 2) Temps et mesure Aristote dans la physique propose une conception objective du temps.

Ce qui permet de prendre conscience du temps, c’est la mesure.

Donc, pour qu’il y ait perception du temps, il faut que l’âme perçoive le changement.

C’est seulement si un état change (par exemple si le soleil disparaît ou apparaît) qu’on peut dire avant ou après.

Mais si c’est bien l’âme qui mesure le temps, le temps n’est pas dans l’âme, il est réel, il existe pleinement, objectivement. C’est le changement qui a lieu dans les choses qui permet le temps, et l’âme le mesure.

Effectivement, si rien ne change, on ne se rend pas compte que le temps change.

Le temps est liée au mouvement, car on ne sent le temps qu’en fonction de mouvements, c’est-à-dire de changements dans notre esprit, notre corps ou les choses.

Or le mouvement n’est pas le temps, mais il a à voir avec le temps.

Comment définir le temps par rapport au mouvement ? Le temps est le nombre du mouvement selon l’antérieur et le postérieur.

Le mouvement suppose un mobile, c'est-à-dire un sujet dans lequel le mouvement réside.

C'est pourquoi un. »

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