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Le sujet est-il conscient de lui-même ?

Publié le 30/04/2021

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« Philosoph ie : Le sujet est -il consci ent de lui -même ? Nous reconnaissons souvent que nous sommes conscients de nous -mêmes, de façon continue et de manière identique à chaque instant.

Cette conscience de soi apparait comme une certitude et semble provenir précisément du fait que les Hommes se considèrent comme des sujets.

Nous entendons alors souvent par sujet, le fait que nous pouvons attester d’être le même à chaque instant parce que nous p ouvons témoigner d’une intériorité qui nous est exclusive.

Nous avons en effet nos propres ressentis et pensées qui nous assurent de notre existence unique.

Nous admettons ainsi volontiers que nous nous distinguons du reste de ce qui existe parce que nous pouvons aisément dire “He” car nous avons conscience de nous désigner nous -mêmes.

L’:omme peut être amené à se poser cette question lorsqu’il médite sur la nature de son identité.

On peut naturellement penser aux crises identitaires au cours du développeme nt psychosocial. Pourtant, nous admettons qu’à l’échelle de notre vie, nous changeons profondément et que nous ne sommes peut -être pas le même qu’en débutant notre existence.

Par ailleurs, il existe des situations où nous semblons perdre la conscience de c e que nous sommes ; nous nous disons que nous n’étions pas nous -mêmes lors des grandes colères, que l’on ne se maitrisait pas. Faut -il penser que la conscience de soi consiste pour le sujet à trouver sa substance, dans la mesure où il possède une intériori té propre ? Mais alors comment expliquer qu’il ait tout de même des identités disparates au cours de sa vie ? Ne faudrait -il pas alors plutôt penser que le sujet ne peut pas définir son identité profonde, dans la mesure où il n’a accès qu’a des impressions de lui -même ? Mais là encore, il faudra rendre compte du fait qu’il ne soit pas réellement maître de ses pensées. Si la conscience de soi se traduit de prime abord par le savoir de son essence, il s’avère en vérité qu’on ne peut pas se découvrir soi -même à travers une quelconque expérience révélatrice, ce qui conduit à se poser la question de l’hypothèse de l’=nconscient. En premier lieu, le sujet a conscience de lui -même en tant qu’il est un être pensant qui trouve en lui -même son essence.

On peut alors entendre la conscience de soi comme la certitude d’une existence continue et unitaire à travers la connaissance de son essence qui reste inchangée au cours de la vie du sujet.

Cette essence est la réponse à la question “Qui suis -je au fond ?”.

Elle est le fondement de la subjectivité et ce qu’on appelle le Moi.

Au -delà de notre identité sociale ou extérieure ; notre nom, notre apparence, notre famille, notre statut social et notre appartenance à une quelconque communauté la caractérisent ; nous reconnaisso ns en nous une identité subjective qui persiste au cours du temps.

En effet, avoir une subjectivité, cela implique de s’opposer à l’objet, d’être à l’origine de ses pensées en ayant une intériorité, c’est à dire en pouvant témoigner que l’on est soi -même le siège de nos états de conscience et que cela constitue une réalité intérieure à laquelle nous sommes seuls à avoir accès.

Cela suppose aussi que tous nos états mentaux ne font qu’un et donc que notre intériorité est une substance unique qui arbore des a spects différents.

Avoir des émotions, des souvenirs, des idées qui nous sont propres est pour nous une évidence.

Par conséquent, parler à la première personne du singulier relève de la certitude d’exister de manière unique.

De plus, on peut accéder grâce à l’introspection, véritable réflexion intérieure sur nous - mêmes, à notre Moi.

Descartes, dans une démarche de recherche de vérité, remet en cause tout son savoir.

=l applique une méthode de “doute hyperbolique” c’est à dire qu’il doute exagérément de tou t.. »

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