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LE STATUT DE L'ERREURFiche construite par sylvainSylvain.

Publié le 23/05/2020

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« LE STATUT DE L'ERREUR Fiche construite par sylvain [email protected] Sanctionner les " fautes " d’orthographe par le retrait de points n’a pas de valeur formative, si ce n’est, peut-être, dans le domaine de la morale.

" La perspective didactique nous impose de parler d’erreur et non plus de " faute ".

Le changement de nom n’est pas un simple glissement d’étiquette mais s’inscrit dans la lignée du bouleversement philosophique opéré là encore par les travaux de Gaston Bachelard, où apparaît une nouvelle conception de l’erreur " (D.

Ducard, in L’orthographe en trois dimensions , Nathan, 1995). L’erreur joue un rôle épistémologique dans la mesure où les savoirs se constituent par approximations et rectifications successives .

Du point de vue qui nous intéresse, le travail de rectification est particulièrement intéressant puisque c’est la pensée dans son acte, dans son dynamisme profond (Bachelard, Essai sur la connaissance approchée, Vrin, 1989).

Ce travail de réflexion sur la production doit être le fait de l’élève, mais peut être médiatisé par le maître, d’où l’intérêt d’entrer dans la démarche de l’élève. " Les propos de Bachelard s’appliquent parfaitement au double travail de formalisation et de conceptualisation réalisé par l’apprenti-scripteur depuis ses premières découvertes de l’écrit.

La formalisation écrite des unités énonciatives s’accompagne d’une conceptualisation, consciente ou non […]. Toute erreur est une erreur par défaut ou par excès de formalisation - conceptualisation. Le cas le plus évident d’erreur par défaut concerne naturellement la situation où un individu doit (ortho) graphier des éléments dont il ne connaît pas la forme graphique […]. Comme excès de conceptualisation, nous donnerons l’exemple d’une élève de 3è qui découvrit avec étonnement, au cours d’un essai d’explication des raisons de ses erreurs, qu’il n’y avait pas lieu de mettre systématiquement, comme elle le pensait, la marque du pluriel après le mot " très ".

Le raisonnement sous-jacent à la règle suivie reposait sur une inférence entre la notion d’intensité liée à l’adverbe de quantité et la notion de pluralité associée à la marque du nombre.

" (D.

Ducard, ibidem ).. »

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