Le sérieux de la mort; LA CONDITION MORTELLE DE L’HOMME : ESSAI HERMENEUTIQUE DE ROMAINS 6 :23

« UNIVERSITE LIBRE DE PAYS DE GRANDS LACS DE BUTEMBO FACULTE DE THEOLOGIE PROTESTANTE BP : 153 BUTEMBO LA CONDITION MORTELLE DE L’HOMME : ESSAI HERMENEUTIQUE DE ROMAINS 6 :23 par : KAMBALE MUKIRANIA Volonté Travail de Fin de Cycle présenté et en vue de l’obtention du Diplôme de Graduat en Theologie Protestante Directeur : Dr.

Anselme SIKU Novembre 2022 EPIGRAPHE « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » DEDICACE A mon père REV KAKULE NZONDIVWA MOISE REMERCIMENTS Au terme de cette recherche qui sanctionne la fin de notre premier cycle en Faculté de théologie de l’Université Libre des Pays des Grands Lacs de Butembo, qu’il nous soit permis de rendre gloire à notre Dieu, le Tout-puissant pour nous avoir accordé la grâce d’y parvenir. L’élaboration de ce Travail de Fin de Cycle a connu le concours de plusieurs personnes.

Nous serions donc ingrats s’il nous arrivait de passer sous silence nos sentiments de gratitude. Que nos remerciements parviennent de prime abord aux autorités administratives et au corps enseignant de l’ULPGL-Butembo en général et de la Faculté de Théologie en particulier. Notre profonde gratitude s’adresse au Professeur Dr KASEREKA SIKU Anselme qui, malgré ses multiples occupations, a accepté de diriger ce travail. D’une manière particulière, nous témoignons avec gratitude le soutien que nous avons reçu de nos parents, Rev KAKULE NZONDIVWA Moise et KAVUGHO KANAKWAYE Fernese, de nos frères MUHINDO MUKIRANIA Djimy, KASEREKA MUKIRANIA Elias, KAKULE MUKIRANIA Sage, KATEMBO MUKIRANIA Elie et de toutes nos sœurs notamment : MASIKA MUKIRANIA Gentille, KAVIRA MUKIRANIA Bienvellance, KAVUGHO MUKIRANIA Deborah, KAHAMBU MUKIRANIA Merci. Enfin, nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’achèvement du présent travail sans oublier nos camarades de promotion G3 Théologie protestante pour la joie et la peine partagée ensemble. Volonté KAMBALE MUKIRANIA . INTRODUCTION 1.

Problématique L’homme, de sa nature se caractérise par une attitude paradoxale face au phénomène de la mort.

Bien que cette dernière soit largement discutée au niveau éthicomédical, philosophique et poétique1. Il ne pas aisé de comprendre justement la source de la mort, qu’elle soit une conséquence du péché d’Adam, tel que la Bible en témoigne que, dans un commencent Dieu créa l’homme et la femme, il le plaçant dans le jardin d’Eden pour le cultiver et il avait donné ce commandement à Adam : « tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras tu mourras »2,Cet ainsi que Daniel Arnold parle que la condition mortel de l’homme vient après le péché originel d’Adam et non de sans nature 3.

Malgré que cela soit affirmer par la Bible et reconnu par les pères de l’église, certains auteurs apportent un doute.

Loin de là, à la lumière de ce que nous savons des origines biologiques de l’homme, il semble évident que notre corps porte dans sa structure les germes de sa mort physique.

C’est le fait d’être sûr que l’on va mourir un jour.

L’humain en tant qu’haire, s’achemine vers la ruine, la mort4 Pour le moment, mentionnons que notre problème consiste à dissocier la réalité de la mort par le péché et celle de la mort naturelle.

Si la mort ne pas la conséquence du péché, certains croiront que nous rejetons l’existence et universalité du péché lui-même. Cela nous amène à se poser cette question.

L’homme est-il mortel à cause du péché ou par nature ? De cette question principale découle d’autre question secondaire, en savoir : De quel nature Dieu a-t-il créer l’humain ? Quel est le sens à donner à la « mort » que.... »