Le pouvoir

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Série L .• O~ ~PPROCffE GtNÉ~LE • Autorité sur autrui, le pouvoir apparaît comme un fait social élé· mentaire : là où il y a un groupe, il y a rapport de forces et, par consé­ quent, relation dominant-dominé.

• la relation de pouvoir recouvre cependant des formes très diverses.

Elle peut impliquer, en effet, des personnes physiques, des personnes morales, des institutions, des groupes sociaux.

8() LES FO~ES 1>11 POUVOll! POLITIQUE •On observe dans les différentes sodél6 trois types de pouvoirs poli­ tiques, qui ne sont pas exclusifs les uns des autres : -le pouvoir diffus, qui s'exerce à travers la coutume; - le pouvoir individualisé, c'est-à-dire incarné dans un chef, et qui donne souvent à sa légitimité un fondement religieux ; -le pouvoir éta tiqu e, qui est un pouvoir purement abstra it et trans­ cendant les individus qui l'exercent.

• Si le pouvoir est par définition une forme de violence qu'un être exerce sur un autre, cette violence n'est pas nécessairement apparente Cd p.

110).

le pouvoir peut, en effet, se fonder sur : - la séduction, ta fascination, le charisme; - le conditionnement, l 'éducation.

• Dès lors se pose le problème de savoir où finit le pouvoir et où com­ mence la libre collaboration.

On peut se demander si la relation de pouvoir ne s'appuie pas d'une certaine manière sur un désir d'obéissance ou de soumission.

li appa­ raît, en effet, que le pouvoir ne se soutient bien souvent que parce qu'il est accepté.

•Selon Hegel , l'obéi ssance relève du vouloir-vivre.

l'esclave a rejeté la mort.

li préfère vivre plutôt que mourir pour la libert é.

Le maître, lui,. »