Le Pakistan (cartes, géographie, industrie, agriculture, exportation, etc.)

« Le Pakistan Superficie : 803 940 km'.

Population : 124 450 000 hab.

Densité moyenne: 151 hab./km '.

Capitale : Islamabad 359 000 hab.

Ville principale : Karachi, 5 180 562 hab.

Langues: l'urdu et l'anglais sont les langues officielles, mais 64 % de la population parlent le pendjabi.

Monnaie : roupie PNB : 415 dollars par habitant.

Régime politique : république Importations : machines , matériels de transport, pétrole , produits chimiques , fer et acier, huiles végétales, engrais.

Exportations : coton, tapis, riz, vêtements , chaussures.

LE RELIEF Les régions septentrionale et occidentale du pays sont occupées par de hautes chaînes mon­ tagneuses.

L:extrême nord compte de nombreux sommets à plus de 7 000 rn, dont le Ti rich Mir (7 694 rn) constitue le point culminant.

On y trouve de profondes vallées creusées par les rivières Swat , Chitral et Panjkora.

La bordure occidentale est occupée par les monts Safid Kuh et les monts Sulayman.

La passe de Khyber relie la vallée de la rivière Kaboul, en Afghanistan , à Peshawar à travers l'extrémité orientale du Safid Kuh.

Le Sud du Pakistan est le domaine du plateau du Baloutchistan.

D'une alti­ tude moyenne de 300 rn, il s'affaisse progressivement en direction de la frontière iranienne .

La majeure partie du Pakistan oriental est formée par la plaine alluviale de l'Indus qui s'étend du Pendjab au nord à la région du Sind au sud.

LE CLIMAT Le Pakistan, qui est soumis à un climat aride dominant, connaît trois grandes saisons.

La sai­ son froide , d'octobre à février , est mar­ quée par des journées chaudes et des nuits fraîches.

Néanmoins, des pluies peuvent survenir , apportées par les vents d'ouest.

De la même manière , la saison chaude , de mars à juin , n' est pas exempte de pluies orageuses.

La saison des pluies proprement dite commence en juin et se termine à la mi-octobre quand souffle la mousson.

En raison de la superficie du pays et d'un relief contrasté , les températures varient considé rablement d'une région à l'autre , tandis que les précipi­ tations sont très inégalement réparties.

Ainsi , au sud , dans la région de Karachi , où il fait 19 oc en janvier et 31 oc en juillet , les précipations an­ nuelles ne dépassent pas 200 mm.

Tout au nord, à Islamabad , il ne tombe pas plus de 90 mm de pluies alors que les températures vont de 9°C en janvier à 33°C en juillet.

Enfin , Jacobabad est un des endroits les plus chauds de la planète en été avec des températures moyennes de 36 oc en janvier et en juillet, mais qui peuvent parfois atteindre 53 °C.

• LES COMMUNICATIONS Grâce à un réseau ferroviaire de 12660 km, les grandes villes de la plaine de l'Indus sont ex-URSS IRAN D ' 0 MA tv reliées entre elles.

Le réseau routier total compte 103428 km de routes mais à peine la moitié des routes sont praticables (39372 km asphaltées ).

Le littoral présente deux grands ports : Karachi , à la limite du delta de l'Indus et de la mangrove , devance Gwadar , le grand port de l'ouest.

LES VILLES Plus de 30% de la popula­ tion vivent dans les villes.

Karachi est le centre urbain le plus important.

Il concent re l'activitié industrielle du pays , assurant plus des trois quarts du commerce internatio­ nal.

Lahore , sur la rivière Ravi, avec 3 ,2 millions d'habitants, compte de nombreuses industries (confection , chaussures ).

La troisième ville du pays , Faisalabad (1 200 000 habitants ), appe lée autrefois Lyallpur , est un gros marché agricole , avec des industries alimentaires et textiles.

Islam abad (380000 habitants ) est devenue la capitale du Pakistan en 1967 afin de favoriser le développement des régions du nord.

Elle abrite les organes du gouvernement , de l'admi­ nistration et de la diplomatie .

Son architecture offre un mélange de tradi­ tion et de modernisme , l es vieilles constructions côtoyant des bâtiments de verre et d'acier.

L'ENERGIE La moitié de la production d'électricité est assurée par les centrales thermiques.

Utilisant tra­ ditionnellement le charbon , elles ont peu à peu laissé place à des central es alimentées au gaz.

Celles-ci ont connu INDE Kilomèt r es 100 200 un essor considérab le depuis la découverte des gisements de gaz natu­ rel.

Aujourd'hui , la plupart des grandes villes sont a lim entées en gaz par le réseau de gazoducs de Sui.

Quant aux centrales hydroélectriques , qui ont bénéficé au cours des dernières années d'un développement accéléré , elles assurent 47% de la production d 'électricité .

De nombreuses centrales de ce type existent sur l'Indus et ses affluents ( barrage de Mangla sur le Jhelum, barrage de Warsak sur la Kaboul ).

La centrale hydroélectrique la plus important e, située près du bar­ rage de Tarbela , a une capacité théo­ rique de production de 2 millions de kilowatts.

Enfin, une centrale nucléaire implantée près de Karachi fournit une très petite part des besoins en électri­ cité de l'Afghanistan voisin.

m L'INDUSTRIE De façon generale , les mdus­ tries qui ne sont pas liées à l'agriculture tiennent une p lace encore limit ée dans l'économie du pays.

Les industries papetières , méca­ niques , électriques , chimiques (acide sulfurique , eng rais azotés ) et pétrochi­ miques, tout comme les cimenteries cont ribuent faiblement à la formation du PIB.

En effet, l'essentiel des activi­ tés industrielles est axé sur la transfor­ mation des produits agricoles.

Mais c 'est surtout le textile et ses dérivés qui représentent l'activité la plus ren­ table .

La peausserie et le travail du cuir ont permis de développer une industrie du vêtement et de la chaus­ sure .

Des articles de sport de qualité , produits à bas prix s' exportent bien .

Les activités industrielles sont concen­ trées dans les grandes villes du sud, mais aussi dans le nord du pays , entre Faisalabad et Lahore , à l'est , et entre Peshawar et Islamabad , à l'ouest.

!.:industrie emp loie environ 13 % de la population active et représente 28% du PIB.

Enfin , l'artisanat demeure tou­ jours un secteur très actif: tapis , pote­ ries, ustensiles ménagers , colifichets et habits dans la tradition indienne sont toujours très prisés sur les mar­ chés étrangers .

Il L'IRRIGATION L'and1te du climat est de nos jours corrigée par de grands travaux, entrepris à partir de la seconde moitié du Xll. »