Bahreïn, Qatar, les Emirats arabes unis et Oman (cartes, géographie, industrie, agriculture, exportation, etc.)

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les Emirats arabes unis et Oman BAHREÏN Superficie : 978 km'.

Population : 563 000 hab.

Densité : 830 hab./km '.

0 Capitale : Manama (151 000 hab.).

langue : arabe (l'anglais y est parlé couramment).

Monnaie : dinar (1 dinar= 1 000 lils).

Importations : pétro le brut, machines, équipements de transport.

Exportations : pétrole raffiné , aluminium, poissons.

Régime politique : monarchie (émirat).

QATAR Superficie : Il 400 km'.

Population : 520 000 hab.

Densité : 45 hab./km '.

Capitale: ai-Dawha (217294 hab.).

langue : arabe .

Monnaie : rial (1 rial= 100 dirhams).

Importations : denrées alimentaires, machines , produits chimiques.

Exportations : pétrole (90% du total), acier, engrais.

Régime politique : monarchie (émirat).

N J OMAN Djiddat al Harasis 100 ÉMIRATS ARABES UNIS Superficie : 91 000 km'.

Population : 2 100 100 hab .

Densité : 24 hab./km '.

Capitale: Abu Dhabi (670 125 hab .).

Langue : arabe .

Monnaie : dirham (1 dirham= 100 lils).

Importations : denrées alimentaires, biens de consommation.

Exportations : pétrole brut (75 %), gaz naturel, poissons séchés, dattes.

Régime politique : fédération de sept émirats (Abu Dhabi, Dubaï , Chardja , Fudjayra, Adjman , Umm ai-Qaywayn, Ra's al-Khaymah ).

OMAN Superficie : 312000 km'.

Population : 1 700 000 hab.

Densité : 5,6 hab./km '.

Capitale : Mascat e (400000 hab .).

langue : arabe .

Monnaie : rial (1 rial= 1 000 baiza) .

Importations : machines , équipements de transport , produits manufacturés , denrées alimentaires.

Exportations : pétrole, cuivre, dattes , noix, poissons.

Régime politique : monarchie.

ME R D 'OMAN • Villes de plus de 50 000 hab .

® Villes de plus de 10 000 hab .

200 • Villes de moins de 1 0 000 hab .

LE RELIEF .

Les montagnes de dl·ai­ Qara , au sud, font place au plateau montagneux qui occupe 75 % du sultanat d'Oman et atteint 3107 rn au djebel Akhdar (la • montagne Verte • ).

Le massif du Hadjar , tout au nord , déborde sur les Émirats arabes unis , où il culm ine à 1 128 m .

Fbur le reste , les émirat s abritent de vastes plaines désertiques , dont le littoral est bordé de marais salants.

La presqulle du Qatar lorme un bas plateau déser­ tique creusé d'oueds étroits et culmi­ nant à 98 rn dans les Dukhan Heights .

Le Bahreïn est constitué d'un archipel de 35 îles dont l'altitude ne dépasse pas 135 rn, au djebel ai-Dukhan, dans lïle principale , laquelle présente une superficie de 578 km' et un littoral constitué en grande partie de récifs cora lliens.

LE CLIMAT Le climat de ces pays est chaud et humide.

Les tempé- ratures avoisinent 30 'C en été et 20 'C en hiver .

Les précipitations sont géné­ ralement basses dans les plaines : quelque 100 mm de novembre à mars .

Le massif de I'Hadjar reçoit , lui , jusqu'à 450 mm de pluies par an.

Les températures de Chardja oscillent entre 17 'C en janvier et 33 'C en juillet, et sa pluviométrie est de 100 mm par an.

En raison de sa situa­ tion péninsulaire, Bahreïn est beau­ coup plus humide et son été peut être parfois , de ce point de vue, quelque peu éprouvant.

Ses températures varient entre 17 'C en janvier et 35 'C en juillet, et sa pluviométrie est de 80mm par an.

= LES TRANSPORTS D'importants revenus pétro­ liers à Oman ont permis de financer de nouvelles infrastructures routières , un grand aéroport à Sib et un port à Matrah .

AI-Dawha , Mina Sul­ man , Umm S'aid, Abu Dhabi , Dubaï et Khor Fakkan possèdent d'importantes installations pétrolières.

Toutes les capitales de la région disposent d'un aéroport et de liaisons routières avec les principales villes de la province.

Des routes carrossables sillonnent les régions désertiques du Bahr eïn, qui est lui-même relié à l'Arabie Saoudite par un pont de 25 km de de long.

Oman compte 4 000 km de routes goudronnées sur les 18 790 km du réseau , et le Qatar, une cinquantaine de routes goudronnées.

Aucun de ces émirats ne possède de chemin de fer.

l'AGRICULTURE !.:agriculture d'Oman est une activité de subsistance; elle e mploie environ 60 % de la popula­ tion active.

La moitié de la surface cul­ tivée est consacrée aux dattes , dont l'essentiel de la récolte est exporté vers l'Inde , le reste des cultures étant dédié aux citrons, aux bananes , aux mangues , aux céréales, à la luzerne et aux noix de coco.

Les cultures se concentrent principalement dans la plaine côtière de la Bahina et dans les vallées du massif du Hadjar.

Les mon­ tagnes septentrionales accueillent l'élevage du bétail.

Seuls 5% de la population des Émirats arabes unis sont des agriculteurs, installés surtout à Ra's ai-Khaymah, à Fudjayra et dans l'oasis d 'al-Ain.

Les importations de denrées alimentaires sont considé­ rables.

!.:agriculture bénéficie néan­ moins d'un programme de soutien, qui profite à la culture des céréales.

Dattes, luzerne , fruits , légumes et tabac forment les principales récoltes.

L'élevage réunit surtout des cha­ meaux , des chèvres, des moutons et des bœufs.

10 % de la population du Qatar exercent une activité agricole; les fruits et les légumes , et, de plus en plus , les céréa les et le fourrage consti­ tuent les principales récoltes.

5 % du territoire sont consacrés à l'élevage.

Le cheptel est très riche : il comprend des moutons , des chèvres, des cha­ meaux et plus d' un million de che­ vaux.

Des œufs, de la viande et du lait sont également produits en grandes quantités.

Le Bahrein n'a pas de voca­ tion agricole (2 % des terres sont culti- vables), hormis la production de fruits , de légumes et de luzerne .

Seul le Nord bénéficie de puits et de ruis­ seaux; le reste du pays ne,dispose d'aucun cours d'eau.

Ces quatre pays vivent des ressources de la pêche.

Le Bahreïn dispose d 'une flottille de chalutiers apparte­ nant à l'État.

Le Qatar possède une usine de congé lation qui peut traiter plus de 10 tonnes de crevettes par jour .

Plus modeste , la pêche des Emi­ rats arabes unis est spécialisée dans le thon et le maquereau.

Quant aux ports d'Oman, ils ont une longue tra­ dition de pêche derrière eux.

LES RESSOURCES MINIÈRES L'éco nomie de la région repose surtout sur le pétrole .

De gigantesques pipelines acheminent le pétrole dans les ports, tel celui de Mina ai-Fahal, à Oman.

Oman, qui produit 30 millions de tonnes par an, et dont le sous-sol regorge de gaz naturel , de cuivre, d'amiante et aussi de chrome.

Les Émirats arabes unis disposent d'énormes réserves de pétrole (production: 70 millions de tonnes ) et de gaz naturel.

Le Qatar est également bien riche en gaz naturel (12 des réserves mondiales) dans le Nord-Est et en pétrole (prod uction : 15 millions de tonnes ).

Pétrole et gaz (2 millions de tonnes ) sont les deux richesses du Bahreïn.

!.:extraction du pétrole , dont la découverte date de 1932 , a beaucoup baissé, mais son raffinage demeure une activité impor­ tante .

Le pétrole provient d'un pipeli­ ne aboutissant à Dammam , en Arabie Saoudite; il est aussi acheminé par tankers jusqu 'à un terminal pétrolier situé au large de Bahrein .

Le gaz natu­ rel sert à alimenter une station élec­ trique, une raffinerie et un usine d 'alumine .

m l'INDUSTRIE Si l'artisanat traditionnel- tis­ sage, poterie, travail du cuir et des pertes -reste florissant , l'indus­ trialisation des Émirats arabes, finan­ cée par leurs revenus pétroliers, se met progressivement en place .

Oman pos­ sède une grande cimenterie , près de Mascate , et une usine d'engrais ali­ mentée au gaz naturel ; et Suhar , une usine d'affinage du cuivre.

Des usines de dessalement de l'eau de mer four­ nissent de l'eau douce destinée à l'industrie aussi bien qu'aux particu­ liers .

Le Qatar connaît quant à lui un début d'industrialisation (eng rais , farine , acier, ciment), ainsi que les Émirats arabes unis (pétrochimie , alu­ minium, ciment, acier, plastiques , vête­ ments , engrais).

!.:aluminium , l'assem­ blage des produits électroniques, l'ameublement , les plastiques , les den­ rées alimentaires ainsi que les textiles font partie des activités industrielles dominantes du Bahrein .

En outre, Mina Sulman , grand port commer­ çant, est nanti d'un chantier naval spé­ cialisé dans la réparation des bateaux.. »