le pacte germano-soviétique
Publié le 19/01/2022
                             
                        
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Le   21   août   1939,   Berlin   propose   officiellement   à   l'URSS   un   pacte   de   non-
agression   sous   le   prétexte   de   mettre   un   terme   aux   provocations   de   la
Pologne !  
A la veille de la seconde guerre mondiale, le 23   août 1939, l’URSS et le 
III e
  Reich concluent le traité de non-agression entre l’Allemagne et l’Union soviétique.
Signé au Kremlin en présence de Staline par les ministres des Affaires étrangères 
allemand et russe, cet accord, appelé en France le Pacte germano-soviétique, 
prévoit un engagement de neutralité en cas de conflit de l’une des deux parties avec 
les pays occidentaux.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Cet accord provoque une immense surprise dans le monde entier.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, alors que
le discours nazi a toujours été profondément nourrit d’anticommunisme, l’URSS et 
ses dirigeants se sont toujours présentés comme les ennemis du fascisme.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Même si la Russie communiste n’est plus l’alliée de 1914, la perspective d’avoir à 
affronter l’Allemagne sans un soutien russe ouvrant un front à l’est effraie les alliés.
                                                            
                                                                                
                                                                    À
l’instar de la carte postale   Hitler dresse le cousin russe  que nous étudions ici, de 
nombreux médias de toutes formes et de différents horizons reviennent très 
largement sur cet événement, reflétant les consciences ainsi que les représentations,
enjeux et tensions politiques du moment.
Au sein de cette image, ce qui marque d’abord l’observateur c’est le rapport de la 
représentation au totalitarisme.
                                                            
                                                                        
                                                                    D’une part, les deux personnages auxquels nous faisons face
sont les 2 plus grandes images du totalitarisme aux yeux du monde entier, y compris 
plusieurs décennies après la fin du conflit.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais au-delà de cette remarque triviale, il semble 
qu’on retrouve ici une forme de métaphore de ce régime cruel.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, Hitler peut ici 
incarner le dirigeant politique malin et manipulateur qui dresse et assimile les foules afin de 
les pousser à adhérer à ses idées.
                                                            
                                                                                
                                                                    Tandis que Staline, lui, peut alors incarner cette 
population, soumise et obéissant au doigt et à l’œil au maître dirigeant.
                                                            
                                                                                
                                                                    En développant cette
idée, la faucille ensanglantée pourrait alors représenter l’arme du soldat, parti à la guerre au 
nom des idées du chef d’état.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Mais considérer uniquement cela serait une erreur car l’image représente un  jeu de dupes , 
dont justement personne n’est dupe.
                                                            
                                                                                
                                                                    Hitler a beau charmer le «   cousin russe   » avec 
de belles paroles de paix et de non-agression (une belle musique, le tambourin), il 
dissimule à peine le fouet, c’est-à-dire la violence et la puissance militaire lui 
permettent d’obtenir cet accord.
                                                            
                                                                                
                                                                     Il semble que ni Staline, ni le reste du monde ne 
peuvent l’ignorer.
Quant à Staline, il peut sembler benêt et amadoué mais il est loin d’être dompté.
                                                            
                                                                                
                                                                    Lui 
aussi tient une arme, qui a déjà servi il y a peu sans même la cacher.
                                                            
                                                                                
                                                                    Staline peut 
alors être assimilé à une forme de résistance face à un régime qui cherche à le 
duper..
                                                                                                                    »
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