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Le ministre TurgotUn talent méconnu.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le ministre Turgot Un talent méconnu Dès son avènement en 1774, Louis XVI, conscient de son inexpérience, nomme Maurepas comme ministre d'Etat.

Le choix est bon.

Maurepas s'entoure d'une excellente équipe: Ver­ gennes aux Affaires extérieures, Saint­ Germain à la Guerre, Sartine à la Mari­ ne et Turgot aux Finances.

Fils d'un prévôt des marchands de Paris, Jacques Turgot, né à Paris le 10 mai 1727, s'est orienté vers la magistra­ ture.

Exceptionnellement doué, il parti­ cipe au mouvement philosophique et collabore à l'Encyclopédie.

Les ques­ tions économiques retiennent son atten­ tion.

Disciple de Quesnay et de Gour­ nay, il écrit des Réflexions sur laforma­ tion et la distribution des richesses et des Lettres sur la liberté du commerce des grains où, sans nier l'importance de l'agriculture, il s'intéresse au capital et à l'intérêt.

Turgot n'est pas un simple théoricien.

De 1761 à 1774, il met ses idées en pra­ tique comme intendant de la généralité de Limoges.

En remplaçant la corvée par une taxe en argent, en développant les routes et les canaux, en assurant la liberté des métiers et du commerce, il a modifié le visage d'une région qui était jusqu'alors une des plus pauvres du royaume.

Devenu ministre, Turgot entend généraliser ces mesures à l'ensemble de la France.

Dans sa lettre au roi du 24 août 1774, il écarte la ban­ queroute, les impôts nouveaux et les emprunts, et compte rétablir l'équilibre du budget par des économies.

Pour améliorer le sort des paysans, il envisage 1727-1781 l'abolition de la dîme, le remplacement de la corvée par une contribution en argent et la création d'un impôt unique qui se substituerait à toutes les taxes, la subvention territoriale, pesant sur les propriétaires.

Il entend encore libérer l'industrie et le commerce par la sup­ pression des corporations et des doua­ nes intérieures.

Il veut enfm instruire le peuple et initier les citoyens aux affaires publiques par l'élection d'assemblées appelées «municipalités».

Turgot ne pourra réaliser qu'une partie de son programme.

Il ne peut établir la subvention territoriale faute de cadastre et doit se contenter d'abolir la corvée.

Ses deux principales mesures donnent lieu à des mécomptes.

La liberté du commerce des grains, décidée en sep­ tembre 1774, coïncide avec de mauvai­ ses récoltes, renforce le renchérissement du pain, déclenche des émeutes, la guer­ re des Farines.

Quant à la suppression des corporations, trop radicale, elle bou­ leverse le marché du travail.

Turgot se heurte alors à l'incompréhension popu­ laire, à l'opposition des artisans et com­ merçants, à celle des parlements et des privilégiés, hostiles à l'égalité devant l'impôt.

Louis XVI se décide, le 12 mai 1776, à sacrifier son ministre.

Turgot mourra à Paris le 20 mars 1 781. 2 / 2. »

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