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Guinée 2004-2005: Huit mois sans Premier ministre

Publié le 15/09/2020

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« Guinée 2004-2005 Huit mois sans Premier ministre Le président-général Lansana Conté, en très mauvaise santé en raison des complications chroniques d'un diabète, a malgré tout prêté serment, le 19 janvier 2004, pour un troisième mandat présidentiel.

Il a remanié le gouvernement le 23 février et nommé à sa tête, le 1er mars, l'ancien ministre des Affaires étrangères François Lonsény Fall.

Mais celui-ci a démissionné au bout de deux mois, en déclarant qu'il s'était trouvé dans l'incapacité d'instaurer les changements de pratiques économiques et politiques nécessaires, à cause de certains intérêts solidement retranchés autour de la Présidence.

La situation économique, déjà précaire, s'est encore détériorée.

Fin juin, le prix du riz, normalement situé entre 20 000 et 30 000 francs guinéens (FG) (8 à 12 euros), est monté à 60 000 puis 70 000 FG.

Des émeutes ont éclaté ; des habitants de Conakry ont pillé des camions, bloqué les routes et fait disparaître 30 tonnes de riz en un quart d'heure. En août, le prix du pétrole est passé de 1 500 à 2 500 FG du jour au lendemain. De nouvelles émeutes se sont aussitôt ensuivies à Télimélé, Kankan, Pita, Faranah, Fria, Dabola et Conakry.

En décembre, Cellou Dalein Diallo, ministre des Transports, des Communications et de la Pêche depuis 1996, a été nommé Premier ministre.

Avec le soutien du président, il a immédiatement promis une série de réformes, dont la suppression des contrats de gré à gré pour l'attribution des marchés publics, l'ouverture des ondes radio et télévision à des chaînes privées et la liberté de circulation et de réunion pour les partis d'opposition.

Le 19 janvier 2005, une attaque armée contre le convoi présidentiel dans le quartier Enco 5 de Conakry a fait un blessé parmi les gardes du corps.

Nombre d'observateurs s'attendaient à voir s'évanouir les réformes annoncées, mais elles ont semblé devoir continuer à avancer.

Le ministre de la Sécurité Moussa Sampil – considéré comme très répressif, et membre d'un clan soussou qui s'efforçait par ses man œuvres de garder son emprise sur le pouvoir en prévision du départ du président Conté – a été écarté de son poste le 8 mars, ce qui a renforcé la position du Premier ministre.

En « retour », l'Union européenne (UE) a levé ses mesures de suspension de l'aide publique et débloqué plus de 100 millions d'euros et le FMI a accepté de reprendre son programme, avec en vue un déblocage de fonds vers la fin 2005.. »

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