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Le Manteau (extrait)Nicolas GogolUn puissant ennemi guette à Pétersbourg les personnes qui jouissent d'untraitement de quatre cents roubles ou approchant.

Publié le 22/05/2020

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« Le Manteau (extrait) Nicolas Gogol Un puissant ennemi guette à Pétersbourg les personnes qui jouissent d'un traitement de quatre cents roubles ou approchant.

Cet ennemi, c'est notre climat septentrional, que l'on dit cependant fort sain.

Le matin, entre huit et neuf, à cette heure où les employés s'en vont à leur ministère, le froid est justement si piquant et s'attaque avec une telle violence à tous les nez sans discernement que leurs malheureux propriétaires ne savent où se fourrer.

Quand le froid donne de telles chiquenaudes au front des hauts fonctionnaires que les larmes leur jaillissent des yeux, les pauvres conseillers titulaires se trouvent parfois sans défense.

Il ne leur reste qu'une chance de salut : s'envelopper de leur maigre pardessus et gagner en courant à travers cinq ou six rues le vestibule du ministère pour y battre la semelle jusqu'au moment où seront dégelées les facultés nécessaires à l'accomplissement de leurs devoirs professionnels.

Depuis quelque temps, Akaki Akakiévitch avait beau franchir en courant la fatale distance, il se sentait tout transi, particulièrement au dos et aux épaule.

Il en vint à se demander si ce n'était point par hasard la faute de son manteau.

Il l'examina chez lui, à loisir, et découvrit qu'en deux ou trois endroits, précisément au dos et aux épaules, le drap avait pris la transparence de la gaze, et que la doublure avait à peu près disparu.

Il faut savoir que le pardessus d'Akaki Akakiévitch alimentait aussi les sarcasmes de son bureau ; on lui avait même enlevé le noble nom de manteau pour le traiter dédaigneusement de “ capote ”.

De fait, le vêtement avait un aspect plutôt bizarre : son col diminuait d'année en année, car il servait à rapiécer les autres parties.

Le rapiéçage ne mettait pas en valeur les talents du tailleur ; l'ensemble était lourd et fort laid.. »

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