LE « LIVRE DES MUTATIONS »OULE «CLASSIQUE DU CHANGEMENT» LE YIJING (YI-KING)
Publié le 16/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LE « LIVRE DES MUTATIONS » OU LE «CLASSIQUE DU CHANGEMENT» LE YIJING (YI-KING). Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Religions.
« Pour ma part, je ne peux m'empêcher de me poser la question suivante à laquelle je n'ai pas de réponse : s'il existe un dispositif permettant de considérer tous les cas de figure de l'immanence selon la corrélation yin-yang et les diverses combinatoires des hexagrammes, quel peut bien en être l'intérêt pratique si on récuse, comme je le fais, tout art divinatoire, et si, de toute façon, la dynamique de moralité, quand bien même elle serait corrélée au Ciel-Terre ', appartient en propre à l'homme dont elle constitue le dao spécifique? La réponsè humaniste mais quand même énigmatique de Confucius : « L'homme est capable de magnifier le Dao, le Dao incapable de magnifier l'homme» (Entretiens, XV, 29) nous met peut-être sur la voie, comme nous le verrons plus loin. ...»
«
LE cc LIVRE DES MUTATIONS »
ou
LE cc CLASSIQUE DU CHANGEMENT»
LE YIJING (YI ...
KDNG)
Pour les uns, il s'agit essentiellement d'un manuel
de divination, utilisé comme tel.
Pour d'autres,
il est
devenu, avec ses appendices postérieurs, une sorte de
traité
« figuratif», ésotérique, cabalistique, « métaphy
sique», qu'utilisent diversement les
«lettrés» de
toutes les écoles de
p_ensées.
Si Confucius l'a inclus
dans les Cinq Classiques,
c'est qu'il lui attribuait une
importance fondamentale.
D'après le grand historien
Sima Qian; Confucius, a force de le consulter, en
aurait usé trois exemplaires.
Etant donné ce que nous savons de sa pensée laïque
(le Ciel ne parle· pas), rationnelle, non ésotérique,
«bienveillante»
et« ritualiste», cette imp011ance devait
être
d'un autre ordre que divinatoire ou ésotérique.
On
peut sans doute supposer que pour le Maître, comme
pour beaucoup d'autres lettrés après lui, la portée du
Yijing réside en ce
qu'il offre, à partir de !'uni-dualité
du yin-yang, une lecture, à nulle autre pareille, du
changement pe1manent.
Que le monde soit « statisti
quement» ordonné dans ses changements et mutations
devrait inspirer
l'homme à y corréler sa destinée en
tant qu'être social et moral.
Le Dao
étant« impartial»,
tous les changements sont naturels, autrement dit ni
«bons» ni« mauvais», mais cela n'implique aucun fata
lisme quant au détail des conduites ni à leurs qualités.
La nature ne peut pas plus intervertir l'ordre de suc-.
»
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