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Le Livre des demeures ou le château intérieur de Sainte Thérèse d'Avilla (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Ce livre que Thérèse écrit en 1577 à la demande de son supérieur, le R.

Père Gracian, a pour titre exact Moradas delcastillo interior.

c'est-à-dire « Les Demeures du château intérieur ».

Thérèse de Jésus est au terme de sa vieterrestre et, malgré un mauvais état de santé, elle rédige ce texte en trois mois, « aux hautes heures de la nuit ».L'ouvrage, commencé à Tolède, est achevé à Avila.

Le manuscrit autographe est conservé au Carmel de Séville.En 1560.

Thérèse de Jésus, désirant redonner à la vie monastique sa ferveur originelle, décide de fonder un couventdu Carmel conforme à la règle primitive.

Saint-Joseph d'Avila en 1562 sera la première des trente-deux fondations dela « Madré ».

On appellera les moniales, carmélites déchaussées, et les moines, cannes déchaux. La réformatrice du Carmel indique à ses sœurs les étapes du chemin menant à l'union mystique avec Dieu. Tout est grâceLa porte d'entrée du château est l'oraison ; l'âme la franchit encore absorbée par le monde, « entourée de vermines» et dans l'obscurité ; dans les deuxièmes demeures « la batterie des démons mène grand train » et il n'est demeilleures armes que celles de la croix ; dans les troisièmes, il faut dépasser « les œuvres mesquines », puiser dansl'humilité et se faire les vassales de Dieu ; les quatrièmes, plus proches de celle qu'habite le Roi, requièrentbeaucoup d'amour afin d'atteindre l'oraison de recueillement puis de quiétude qui prépare l'accueil de l'Époux ; dansles cinquièmes, rendez-vous des noces mystiques, l'âme travaille à sa métamorphose comme le ver à soie tisse uncocon pour devenir papillon ; dans les sixièmes, l'intimité avec Dieu s'intensifie ainsi que les épreuves, « ni certitude,ni paix, ni joie intérieure », mais le Seigneur peut communiquer « certains secrets, certaines choses du ciel ».

Enfin,« quand il plaît à sa majesté de lui accorder [à l'âme] la faveur du mariage divin, Elle commence par l'introduire dansles septièmes demeures ».

C'est la plénitude de la vision où « Lui seul et l'âme jouissent l'un de l'autre dans unimmense silence ». « Je puis me tromper en tout, mais je ne saurais mentir »Ce traité spirituel destiné à éclairer les religieuses de Notre-Dame-du-Mont-Carmel sur « quelques points indécisd'oraison » en vue d'accéder à la contemplation et à l'union avec Dieu, a été composé à un moment délicat où lapersécution contre les carmélites déchaussées a repris et alors qu'un autre ouvrage de Thérèse, sa Vie, a étéconfisqué par l'Inquisition.

Pour illustrer sa pensée, Thérèse utilise l'allégorie du château (l'âme) à l'intérieur duquel lechrétien progressera jusqu'à l'ultime demeure où Dieu se tient.

Thérèse a elle-même parcouru ce mystérieuxitinéraire.

Ne se considérant pas comme une autorité en matière théologique, l'auteur, avec sa simplicité coutumière,souligne ses insuffisances par des « à mon avis », « me semble-t-il » et s'excuse des redites et des obscurités : «Je n'a? guère de mémoire, tout doit être en désordre ».

Son style alerte, familier, confère une grande spontanéité àces pages souvent regardées comme le chef-d'œuvre mystique de la réformatrice du Carmel.. »

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