Databac

Le jeu à la cour de VersaillesDes milliards en fumée.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le jeu à la cour de VersaillesDes milliards en fumée. Ce document contient 518 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 Le jeu à la cour de Versailles Des milliards en fumée 1682-1789 Louis XIII avait pris de sévères ordon­ nances contre les jeux de dés et de car­ tes.

Sous Louis XIV, les jeux de hasard demeurent interdits à Paris mais non au palais de Versailles où la cour s'installe en 1682.

Le roi, le premier, donne le mauvais exemple.

Trois fois par semai­ ne, les jours «d'appartement», on doit obligatoirement se montrer au jeu du roi; mais il y a aussi celui de la reine, celui du dauphin, de Monsieur et d'autres grands personnages.

En fait, on joue quotidiennement au piquet, au bre­ lan, au reversi, au lansquenet, et, avec frénésie, au hoca et au pharaon, sortes de banques, analogues au baccara, où s'engloutissent des sommes immenses: «5000 pistoles en un soir n'est rien; c'est un vrai coupe-gorge», écrit Mme de Sé­ vigné.

C'est le règne des usuriers.

Et, pour le Roi-Soleil, le moyen de fixer autour de lui ses satellites courtisans et de les asservir, car, bien souvent, en der­ nier ressort, c'est le souverain qui sauve le gentilhomme au bord de la ruine.

En 1685, Monsieur qui, parfois, doit mettre en gage ses bijoux, reçoit 40 000 écus de son frère et maître.

En 1699, une larges·­ se de 50000 livres est faite à Monsei­ gneur le dauphin.

Le roi paie, mais on est son obligé: c'est ainsi qu'il domes­ tique les grands.

Il faut aussi offrir une distraction à ces courtisans esclaves d'une étiquette étroite et vétilleuse.

L'ennui est la plaie de la cour de Ver­ sailles; les frais de représentation, égale­ ment.

Le jeu, soutenu par la tricherie, peut être une source de revenus.

La piperie est courante jusqu'à la table du roi.

Le duc de Gramont, d'Antin, fils de Mme de Montespan, le marquis de Ses­ sac, grand maître de la garde-robe, le marquis de Dangeau, particulièrement célèbre pour son adresse, la princesse d'Harcourt, la duchesse de La Ferté sont de fameux tricheurs.

Louis XIV va plus loin: il lance des lote­ ries.

Au début, il s'agit d'un divertisse­ ment pour les grands seigneurs qui s'y ruinent à l'envi.

A la fin du règne, en 1710, le système de la loterie devient un expédient financier pour un Trésor épui­ sé par les guerres.

Les reines doivent suivre la mode.

Le jeu préféré de Marie- Thérèse, l'épouse espagnole de Louis XIV, est l'hombre, jeu de son pays.

N'étant ni tricheuse, ni très futée, elle perd continuellement.

Chez Marie Leszczyriska, on ne joue pas de grosses sommes au biribi: la reine, si généreuse dans ses aumônes, est tou­ jours à court d'argent.

Louis XV est joueur, mais Mme de Pompadour, qui déteste les cartes, le surveille de près.

Le jeu du roi a lieu en public les jours de fête; la foule assiste au spectacle derriè­re une balustrade.

Louis XVI, qui n'aime ni le jeu ni surtout les grosses mises, se contente d'une bourgeoise par­ tie de loto.

Mais il ne peut empêcher Marie-Antoinette de jouer gros au pha­ raon; on s'y adonne follement chez elle, trois fois la semaine.

Illustration: Le jeu du roi, gravure de Cochin Louvre, collection Rothschild/Photo Musées nationaux © 1980, Edito~Service S.A., Genève Imprimé en Italie A 1630509·15 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles