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Le gallicanismeL 'orgueil de la f ille aînéeSous le règne de Louis XIV, les problèmes religieux n'échappent pas à l'absolutisme.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 Le gallicanisme L'orgueil de la fille aînée Sous le règne de Louis XIV, les problè­ mes religieux n'échappent pas à l'abso­ lutisme.

Si le roi reste respectueux de l'autorité spirituelle de la papauté en ce qui concerne le dogme et l'investiture religieuse des évêques, il entend, comme nombre de ses prédécesseurs, intervenir dans le domaine temporel, notamment en ce qui concerne l'organisation du clergé français.

Il va s'affirmer ainsi comme un vigoureux défenseur des libertés gallicanes, c'est-à-dire des liber­ tés de l'Eglise de France, bénéficiant de l'appui du parlement et de la majorité du clergé.

Cette prétention va conduire à un grave conflit avec la papauté à l'occasion de l'affaire de la régale.

En 1673, Louis XIV, par volonté d'unification, veut étendre aux évêchés du Midi le droit de régale, c'est-à-dire la perception des revenus en cas de décès du titulaire.

Deux prélats, Pavillon, d'Alet, et Caulet, de Pamiers, protestent auprès du pape Innocent XI, qui blâme la décision du roi (1678).

Le conflit entre Rome et la monarchie ne tarde pas à s'envenimer.

Mais Louis XIV bénéficie du soutien de l'Eglise de France, dont les représen­ tants, lors de l'assemblée de 1682, votent avec l'assentiment de Bossuet, résigné à l'inévitable, et de l'archevêque de Paris, Harlay, la célèbre «Déclara­ tion des Quatre Articles».

Cette Déclara­ tion affirme le maintien des libertés et des institutions de l'Eglise gallicane et de l'indépendance complète du souverain en matière temporelle, ce qui donne la possibilité de soumettre tout le royaume au droit de régale.

En matière spirituelle, 1682-1789 la Déclaration apporte des réserves sur l'autorité du pape telle que l'avait définie le concile de Trente.

Dans les questions de dogme, le clergé français estime que l'autorité des conciles est supérieure à celle du pape et affirme la légitimité des coutumes gallicanes.

Les «Quatre Arti­ cles», enregistrés au parlement, devien­ nent loi d'Etat.

Innocent XI condamne la Déclaration et refuse de donner l'investiture aux évê­ ques nommés par le roi.

Bientôt, 35 dio­ cèses se trouvent sans titulaire et le pape va jusqu'à excommunier, en 1688, le confesseur de Louis XIV, le père La Chaise.

A l'extérieur, Innocent XI n'hé­ site pas, en pleine guerre de la Ligue d'Augsbourg, à soutenir les adversaires de la France, ce qui amène Louis XIV à occuper Avignon, propriété du Saint­ Siège.

A la mort du pape, le conflit perd de sa virulence.

Après le court pontificat d'Alexandre VIII, Innocent XII se montre plus conciliant.

En échange de l'abandon de la Déclaration, il admet l'extension de la régale (1693).

En fait, la Déclaration de 1682 restera la charte du clergé français et sera enseignée dans les séminaires jusqu'à la Révolution. 2 / 2. »

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