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Le costume du second EmpireParis dicte la mode.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le costume du second Empire Paris dicte la mode 1852-1870 Le costume féminin du second Empire est caractérisé par la crinoline .

qui rem­ plaça, vers 1845, les jupons empesés de plus en plus volumineux que nécessitait l 'ampleur croissànte des jupes.

Comme son nom l'indique, la crinoline était faite d'un tissu crinolinisé, c'est-à-dire raidi de crin; son poids était si gênant qu'on la remplaça par une cage de cercles de baleine s cousus dans un jupon de toile ou réuni s par des sangles verticales; on garda le nom de crinoline à ces cloches , où la baleine naturelle fut rapidement r e mplacée par un alliage métallique pour les rendre à la fois plus lé gères et plus solides.

La femme semble inacces­ sible dans cette jupe qui se tient trés loin d 'elle .

La coupe des robes varie peu, entre 1850 et 1865, mais les proportions de la silhouette changent lentement: la taille remonte tandis que la jupe s'élar­ git , mesurant entre 7 et 14 rn de tour.

Cette largeur entraînera de nouveau la s éparation des robes en deux parties, une seule jupe étant le plus souvent accompagnée de deux corsages , l' un montant , l'autre largement décolleté pour le soir.

Les tissus à la mode sont plus lourds qu'à la période précédente, faille et moire, taffetas et barège (gaze de laine), imprimés pour l'été; les colori s les plus employés sont le bleu vif, dit impératrice , le brun, le gris, le mauve.

C'est à cette période qu'apparaît une forme nouvelle de la création des modes , qui prendra , avec le temps, le nom de haute couture.

C'est Charles­ Frédéric Worth qui ouvrit.

en 1854 , rue de la Paix , un établi ssement destiné à la fabrication de vêtement s de qualité , sou ­ vent exclusif s, pour les femmes les plus en vue de la société.

Des défilés de man ­ nequins, qui étaient alors une nouveau ­ té, présentaient aux clientes les derniers modèles inventés par le maître.

Gérée avec un sens très moderne de la publici­ té, la maison Worth habilla d'abord la princesse de Metternich, l'impératrice Eugénie, les dames de la cour et, petit à petit , les femmes de toute nationalité qui en avaient la possibilité financière.

D'autres maisons s'établirent dans le même quartier et, pendant plus d'un siè­ cle , le petit groupe des grands couturiers parisiens définira la mode pour les fem ­ mes de la société occidentale.

Les clien­ tes directes de la haute couture ne seront jamais très nombreuses , mais elles seront partout imitées.

Les jour ­ naux de modes ne reproduiront guére de modèles portant ces griffes renommées avant les années 1880, mais les grands magasins qui s'établissent sous le second Empire offriront à leur tour, a v ec une qualité moins raffinée , des ver ­ sions pourtant reconnaissables des créa­ tions des couturiers. 2 / 2. »

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