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Le cordonnier SimonPas si méchant que ça!

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le cordonnier Simon Pas si méchant que ça! 1736-1794 Beaucoup de légendes et de calomnies, dont les royalistes sont en grande partie responsables, ont été répandues sur le personnage de Simon qui garda quel­ ques mois le jeune Louis XVII au Tem­ ple.

On l'a accusé d'avoir été grossier, violent, brutal avec le petit dauphin, de l'avoir en fait martyrisé.

Il semble que la vérité est quelque peu différente.

Né à Troyes, Antoine Simon est, à la veille de la Révolution, maître cordon­ nier rue des Cordeliers (l'actuelle rue de l'Ecole-de-Médecine).

Voisin de Marat qu'il connaît bien, il embrasse la cause révolutionnaire et devient membre du club des Cordeliers où il rencontre Dan­ ton et Camille Desmoulins.

A la veille de la journée du 10 août 1 792, il est élu membre de la Commune de Paris par la section de son quartier.

Son épouse, au lendemain de la journée sanglante qui mit fin à la royauté, s'emploie à soigner les fédérés marseil­ lais qui ont pris part à l'assaut des Tuile· ries.

Simon tente en vain de s'opposer aux massacres de Septembre, ce qui montre bien qu'il n'est pas l'homme cruel et impitoyable que dépeignent cer­ tains récits ou certaines gravures.

Estimé dans son quartier pour son hon­ nêteté et reconnu comme un vrai révolu­ tionnaire, avec l'appui de Marat et de Robespierre, il est nommé gardien de Louis XVII par le conseil général de la Commune.

Il occupe cette fonction à partir du 3 juillet 1793 et, grâce à son salaire, cesse ses activités de cordonnier.

L'image qui le montre savetier au Temple est donc invraisemblable.

Cer­ tes, cet homme du peuple n'a pas un langage châtié, il doit proférer des jurons devant le dauphin; il lui chante des refrains républicains et peut-être le rudoie-t-il parfois.

Mais on sait qu'il a cherché à divertir l'enfant en lui appre­ nant à jouer aux dames, aux dominos, aux quilles et aux boules.

Chaque jour, il l'emmène faire une petite promenade dans le jardin du Temple.

Simon remplit son office pendant six mois puis, le 19 janvier 1794, il démis­ sionne et reprend son métier de cordon­ nier ainsi que ses fonctions à l'Hôtel de Ville où siège la Commune.

Il a donc quitté le Temple dix-huit mois avant le décès de Louis XVII, ce qui suffit à dé­ montrer qu'il ne fut pas responsable de cette mort, comme on le croit générale­ ment.

Le 9-Thermidor.

au moment de l'arrestation de Robespierre dont il est demeuré l'ami fidèle, il est lui-même mis hors la loi, capturé et guillotiné le lende­ main.

Rien n'indique finalement que le person­ nage de Simon soit d'un intérêt particu­ lier pour l'historien de la Révolution, hormis un cas précis: le mystère entou­ rant la mort du dauphin au Temple.

Il ressort des enquêtes faites à ce sujet que Simon et sa femme ont dû être au cou­ rant de tout ce qui s'est tramé autour de l'enfant royal.

Si au moins ils avaient laissé des Mémoires! ... 2 / 2. »

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