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Le concile d'OrléansPremier concile national de l'Eglise franque.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le concile d'Orléans Premier concile national de l'Eglise franque Juillet 511 Par les armes ou par la ruse, Clovis avait réussi à s'emparer de la majeure partie de la Gaule.

Il avait fait l'unité des Francs, vaincu les Alamans et les Wisigoths; s'il avait échoué contre les Burgondes, il s'en était ensuite fait des alliés.

Ces succès lui avaient valu de recevoir de l'empereur de Constanti­ nople le titre de consul.

Enfin et surtout, Clovis avait assuré son pouvoir en acceptant le baptême catholique, les autres rois barbares étant ariens, donc hérétiques.

Si, après sa conversion, les évêques ne lui avaient pas ménagé leur appui, notamment contre les Wisigoths, le roi, de son côté, ne pouvait pas ne pas chercher à assurer son autorité sur eux, à une époque où l'Eglise apparaissait comme le meilleur relais du pouvoir monarchique.

Tel fut le but principal du concile que Clovis convoqua à Orléans, le 11 juillet 511.

Le concile réunit 32 évêques venus sur­ tout de l'Aquitaine (sud de la Loire) et des provinces de Tours, Sens et Rouen; en revanche, des régions colonisées par les Francs, seuls étaient présents les évê­ ques de Noyon, Amiens, Senlis et Sois­ sons.

Saint Remi, évêque de Reims, était curieusement absent.

Un tel épiscopat, issu essentiellement de la classe sénato­ riale méridionale, devait être assujetti à la monarchie.

On a conservé plusieurs manuscrits du texte des 31 décisions, ou canons, du concile, ce qui prouve son retentisse­ ment.

Ils traitent de la discipline · ecclé­ siastique; ils insistent en particulier sur la vie chaste que doit mener le clergé.

Ils accordent aux évêques des droits et des pouvoirs étendus: ceux-ci sont considé­ rés comme les seuls propriétaires du patrimoine ecclésiastique; ils reçoivent la moitié des offrandes des fidèles dans les églises des cités épiscopales et le tiers dans les églises rurales.

De même, le concile réaffirme la soumission des monastères au pouvoir épiscopal.

Le prestige de l'Eglise est également accru par l'extension du droit d'asile, si impor­ tant en ces temps troublés.

Enfin, le con­ cile se préoccupe de la liturgie et interdit les pratiques superstitieuses.

Mais -et c'est là que le concile fit œuvre politique - il fut aussi décidé que, pour devenir clerc, un homme libre devait avoir l'autorisation du roi ou du comte et, surtout, qu'aucun laïc ne sau­ rait désormais être élu évêque sans l'accord du roi: la monarchie pouvait de la sorte contrôler la composition du corps épiscopal et donc le soumettre à ses vues.

Ainsi se fit l'alliance du trône et de l'autel. 2 / 2. »

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