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Le chevalier d'AssasUn kamikaze du XVIIIe siècle.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le chevalier d'Assas Un kamikaze du XVIIIe siècle 1733-1760 La guerre de Sept Ans, commencée en 1756, oppose l'Angleterre et la Prusse, d'une part, à la France, l'Autriche, la Russie, la Suède et la Pologne, d'autre part.

En Allemagne, Français et Anglais se disputent le Hanovre, fief personnel du roi George II.

En automne 1760, le prince Ferdinand de Brunswick, à la tête de 20 000 An­ glais et Hanovriens, se dirige vers le Bas-Rhin pour assiéger Wesel; le maré­ chal de Broglie, commandant l'armée française, a envoyé de ce côté 25 000 hommes sous les ordres du lieutenant général de Castries.

Le 15 octobre, ce dernier, se méfiant des intentions de Brunswick, a disposé des postes d'avant-garde dans la région de Düssel­ dorf, près de l'abbaye de Clostercamp; puis il met ses soldats au repos armé.

Vers la fin de la nuit, un des capitaines du régiment d'Auvergne, le chevalier d'Assas, est envoyé en reconnaissance, accompagné du sergent Dubois, en avant du village de Coppenburg.

Sou­ dain, dans les taillis, l'officier et son ser­ gent se trouvent face à la première colonne de l'armée anglo-hanovrienne; celle-ci, après une marche silencieuse et nocturne, a réussi à tourner les postes avancés et s'apprête à surprendre les Français.

Ayant cerné et saisi d'Assas et Dubois, l'ennemi menace de les égor­ ger s'ils élèvent la voix.

Comprenant qu'il y va du salut de ses camarades, le capitaine d'Assas crie de toutes ses for­ ces: «A moi, d'Auvergne! ce sont les ennemis!» Il tombe aussitôt, percé de coups.

Mais l'alarme est donnée: les sol- dats du poste ouvrent le feu; le combat s'engage.

La bataille de Clostercamp, dont les deux parties s'attribuent la victoire, sauve l'armée française et lui permet de tenir en Westphalie.

Le chevalier d'Assas, issu d'une famille de bonne noblesse établie près du Vigan (Gard), s'est engagé dans le régiment d'Auvergne à 14 ans; il a fait comme lieutenant les campagnes d'Allemagne de 1747-1748.

Nommé capitaine en 1755, il commande quatre compagnies de chasseurs en 1759.

Le récit de son exploit, rapporté par Voltaire dans Le Siècle de Louis XV, a été repris par Ber­ nardin de Saint-Pierre.

Il est un peu dif­ férent dans les Mémoires de Rocham­ beau, le colonel qui commandait à Clos­ tercamp.

Par lettres patentes du 8 octobre 1777, Louis XVI, reconnaissant le sacrifice du chevalier d'Assas, attribue à sa famille une pension perpétuelle de 1000 livres, qui sera exceptionnellement confirmée par la Constituante.

Voir la statue de bronze du chevalier d'Assas, par Gatteaux, érigée en 1830, au Vigan. 2 / 2. »

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