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LE CATHOLICISME SOCIALAu lendemain de la Commune, la question sociale suscite un intérêt croissant dans certains cercles chrétiens.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 LE CATHOLICISME SOCIAL Au lendemain de la Commune, la question sociale suscite un intérêt croissant dans certains cercles chrétiens.

Trois hommes vont jouer un rôle déterminant dans le développement du catholicisme social en France.

Albert de Mun en sera l'orateur , le porte-parole au Parlement , René de La Tour du Pin, le philosophe et le doctrinaire, et Léon Harmel, industriel ayant une ·bonne connaissance du milieu ouvrier , le praticien.

Le mouvement débute par la création de cercles catholiques ouvriers.

On en comptera 400 avec près de 50 000 membres en 1884.

L'objectif est de faire découvrir le problème social aux milieux catholiques, d'étendre les rapports entre le capital et le travail , de dénoncer les excès du libéralisme et dejeter les bases d' un rapprochement entre les classes.

Simultanément, Léon Harmel incite les patron s chrétiens à s'inspirer de ses réalisations concernant une associant patrons et ouvriers avec la création de caisses de secours mutuels et d'assurances , de coopératives d'achat, de crèches et de dispensaires.

A la Chambre, Albert de Mun , élu député de Pontivy , appuie ou propose les grandes lois sociales votées de 1884 à 1889 : syndicats, accidents du travail , journée de onze heures, etc.

En dépit de sérieuses critiques de la part des milieux conserva­ teurs , le mouvement contribue à une prise de conscience des catholiques.

Le catholicisme social affiche cependant des limites et paraît imprégné de paternalisme.

Cette tendance amène La Tour du Pin à aller plus loin.

Qualifiant de «barbare >> la loi de l'offre et de la demande , il préconise une large association entre le capital et le travail dans le cadre d'un système corporatif.

Dans chaque profession, les problèmes seraient réglés par des syndicats associant employeurs et ouvriers .

De 1884 à 1891 , ce problème est étudié dans le cadre européen lors des réunions de Fribourg.

A cette date intervient un événement majeur, avec la publication de l'encycliqueR erum no varum par le pape Léon XIII.

Vigoureuse condam­ nation du libéralisme mais aussi du socialisme , l'encyclique repousse la propriété collective , la fatalité de la lutte des classes.

L'Etat doit intervenir comme arbitre et veiller à l'amélioration des conditions de travail des ouvriers.

Pour les catholiques sociaux, Rerum novarum constitue un énorme encouragement et crée un climat nouveau de générosité sociale.

Elle contribue aussi à la renaissance d'un catholicisme rejetant le paterna­ lisme et le corporatisme.

La classe ouvrière doit assumer elle-même son destin.

Sans disparaître, le catholicisme social va conduire au Sillon de Marc Sangnier et à la démocratie chrétienne. 2 / 2. »

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