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La question sociale des ouvriers

Publié le 02/03/2022

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« Les ouvriers au cœur de la question sociale. CONSIGNE : Lire le texte et compléter les manques.

Puis proposer des titres aux paragraphes. 1) L’ industrialisation a entraîné l’augmentation spectaculaire du nombre des ouvriers qui représentent entre le tiers et la moitié de la population active des pays industrialisés.

L’ouvrier qualifié qui travaillait dans les ateliers est peu à peu remplacé par l’ouvrier d’ usine , spécialisé ( OS ) dans une seule tâche.

L’ OST (organisation scientifique du travail, créée par l’Américain Taylor) impose le chronométrage des tâches ce qui entraîne une grève chez Renault en 1903.

Les OS sont interchangeables, n’ont besoin d’aucune qualification et sont mal payés.

Marx parle de prolétariat , classe ouvrière exploitée par la, qui n’a pour vivre que le travail de ses mains. 2) Malgré des progrès indéniables, la principale caractéristique qui définit le monde ouvrier est la précarité . Les conditions de travail sont difficiles.

Le travail est l ong et pénible : journée de 12 à 15 heures par jour (6 jours de travail par semaine).

Le travail répétitif, par engendre une déshumanisation .

Les accidents sont nombreux (aciérie, mines…).

L’ouvrier dispose de peu de droits et d’ aucune protection sociale , si ce n’est par l’existence de caisses privées ou du « paternalisme » patronal.

La vie est difficile, l’essentiel de la paie passant dans le logement ( voir graphique du diapo ).

Les logements sont exigus (une famille dans une seule pièce) et insalubres.

La faiblesse des revenues pousse au travail des enfants dès l’âge de 13 ans.

L’espérance de vie est très mauvaise : faible hygiène de vie, alcoolisme, accidents, etc. 3) Pour améliorer leurs conditions de vie, les ouvriers vont s’organiser avec les syndicats et les partis politiques.

Le syndicalisme se développe à partir de la loi Waldeck-Rousseau de 1884 .

Trois grandes catégories de revendications voient le jour : du temps de travail, augmentation des revenues , acquisition de nouveaux droits.

La CGT ( Confédération Générale du Travail ) est créée en 1895 et prône un syndicalisme révolutionnaire .

Des partis politiques s’engagent dans la défense des ouvriers mais ils sont d’abord très divisés.

Cependant, la fondation de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière ) en 1905 permet de surmonter plus ou moins ces divisions.

Ces partis sont dominés par le qui revendique une lutte des classes et la révolution pour renverser le capitalisme et la démocratie bourgeoise.

Le principal moyen prôné est la générale.

Un pic est atteint en 1906 avec 1309 grèves regroupant 450 000 salariés.

Elles sont violemment réprimées sur ordre du 1 er ministre Clemenceau, surnommé le « briseur de grèves ».

La répression n’est cependant pas la seule réponse de la IIIe République à la question sociale (définition thème 2).

Des lois sociales sont votées (voir chronologie du diapo) pour apporter aux salariés un début de protection face aux accidents du travail et à la vieillesse.

Des HBM (habitations bon marché) financés en partie par l’Etat sont construits dans l’agglomération parisienne.

En 1906, un jour de repos hebdomadaire est voté (le dimanche). L’industrialisation marque donc la naissance et le développement du monde ouvrier.

Les conditions de vie et de travail difficiles font émerger une conscience de classe qui, par des organisations syndicales puis politiques, va permettre une amélioration relative de la condition ouvrière.

Partagés entre socialisme réformiste et socialisme révolutionnaire, les ouvriers restent mal intégrés à une République qui peine à entendre leurs revendications et qui, à plusieurs reprises, a réprimé leurs grèves.. »

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