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Le cas Schreber

Publié le 17/05/2020

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« Le cas Schreber Qu'est-ce qui détermine qu'un sujet manifeste telle ou telle modification (se développant de plus en plus avec le temps) par rapport au monde ? Comment se fait-ceque la psychose évolue ? Pourquoi les délires changent-ils ? Quels sont les processus ? Et quelle place doit prendre le psy face à ce processus ? Le cours s'articulera autour de :- le propre témoignage de Schreber- « le président Schreber » par Freud- Texte de Lacan sur l'échelle des délires RAPPEL : le psychotique construit un délire par lequel il va tempérer ses systèmes à viser de défense subjective.La structuration psychotique se fait bien avant la déclaration des symptômes.

Majoritairement, le déclenchement se fait par les différentes rencontres que le sujetfait ; rencontres qui peuvent mettre à mal sa structuration donc le processus de défense prendra place : la psychose. SCHREBER Il était une fois, un homme très haut placé qui commença à avoir des idées quelques peu obsédantes : je veux maigrir.

Il se fit hospitaliser dans le service deFLESCHIG.

Au cours de son hospitalisation, il fit plusieurs tentatives de suicide.

La mort tenait une grande place dans sa maladie : il était persuadé que la mortapprochait, il voyait sa rubrique nécrologique dans le journal, se voyait mort et décomposé.

Il en sortira en 1885. Au stade aigu de la paranoïa (1ers tps de la psychose), on voit souvent se déclencher l'idée de catastrophe universelle.

Certains prédisent la fin du monde avec grandecertitude.

Cela veut dire que les assises du sujet sur lesquelles il suivait sa vie, tombe.

Le monde du sujet renvoie au monde subjectif. Quand la psychose arrive, cela déclenche :- arrêt de la libido- surinvestissement du moi avec un retour sur soi et son propre corps (avec un éprouvé corporel très particulier) Schreber reprend sa vie normale.

Mais quelques mois après sa nomination à un poste très important, il se refait hospitalisé en 1893 parlant de sa clinique comme« cuisine du diable ».

Son nouveau délire tourne autour de cette thématique (autrui = dieu).Au cours de l'incubation de la maladie (entre l'annonce de sa nomination et le début des symptômes) il pense bcp à son ancienne maladie, pensant qu'elle revenait.Puis, il commence à avoir des fantasmes érotiques (pense qu'il serait bon d'être une femme pour être soumise à l'accouplement). ANALYSE FREUDIENNEFreud n'a pas connu Schreber mais l'a analysé à travers le propre livre de ce dernier.

Toute sa vie, Freud a voulu chercher le mécanisme original de la psychose(comme il l'avait trouvé pour la névrose) : il n'y arrivera jamais car ne se détachera pas du modèle qu'il avait construit pour la névrose.

Il avança quand même un peules choses (notamment avec les trois délires paranoïaques que l'on verra plus tard). Freud se penche longuement sur le fantasme que Schreber a eu (éveillé) : « un jour au petit matin alors que j'étais encore au lit, je ne sais plus si je dormais encore ousi j'étais éveillé (…) j'ai pensé que tout de même, ça devrait être une chose singulièrement belle que d'être une femme pr subir l'accouplement ».

Freud nomme cefantasme : « 1er gerbe du système délirant ».

Il va l'analyser comme un rêve car il estime que les rêves qu'il a pu avoir durant cette nuit (Schreber rêve bcp de sonancienne maladie) et sa pensée au réveil sont liés.

Pour Freud, rêver autant de son ancienne maladie révèle une nostalgie qui révélerait un désir caché : « je voudraisrevoir Fleschig (le médecin) ».Pour Freud, le rêve est un temps subjectif dans lequel s'opère la satisfaction du désir.

Il estime que la résurgence du médecin a donc à voir avec un désir homosexuelpassif qui pour lui concorde avec le fantasme de devenir une femme pour subir l'accouplement.

Ce phénomène rêve/fantasme serait un recto-verso du même désir :revoir Fleschig.[pic] De plus, à un moment, Schreber parle « d'effondrement nerveux » quand sa femme est partie pour quelques jours.

Pendant son absence, durant une nuit il eut ungrand nombre d'éjaculations inhabituelles.

Freud pense que sa femme ferait office de protection contre les fantasmes et envies vers le même sexe de Schreber.

Pourlui, on en revient encore à un pb d'homosexualité refoulée. Freud avance dans sa théorie en parlant de la notion de transfert (notion élaborée dans sa théorie sur la névrose encore une fois).

Le transfert pour Freud estl'investissement libidinal vers une autre personne.

Pour Freud, Schreber a investi Fleschig comme image de son frère et père (tous les deux morts des annéesauparavant –même bien avant sa 1ère hospitalisation).Freud commence à en conclure que cette nostalgie de Fleschig serait en fait une nostalgie de père. Freud veut trouver à Schreber le pourquoi de sa frustration dans le réel (car son père est un conflit ancien, il doit aussi trouver l'actuel qui a révélé la maladie : sonpère est mort depuis des décennies et donc pourquoi tout s'est déclenché à un moment ? C'est le conflit actuel).

Freud en vient donc à la conclusion que le conflitactuel est le fait que Schreber n'arrive pas à avoir des enfants avec sa femme.

Il n'a pas de fils qui pourrait le consoler de père et envers qui en plus il aurait pusatisfaire son besoin d'amour vers le même sexe.Pour Freud, cela explique le délire qu'il a de devenir femme (car plus tard, Schreber croira que Dieu veut faire de lui une femme, puis sa femme).

Schreber se dit aufond que si sa femme ne peut pas porter d'enfant, il le fera lui.Les trois modes paranoïaques (by Freud) Les délires sont des modes de protection où il y a certitude délirante (ce n'est ni un désir ni un fantasme) où le sujet fait sa réalité et il en a la certitude.

L'objet dudélire paranoïaque est souvent idéalisé par le sujet et/ou la société (Dieu, un grand médecin, un prince…).

Il est souvent socialement élevé. Moi un homme, je l'aime lui un homme Je (=jalousie) l' (érotomanie) aime (persecution) DELIRE DE PERSECUTION = change le verbe :- je ne l'aime pas- je le haisPROJECTION- il me hait- puisqu'il me fait il me persécute- je ne l'aime pas je le hais parce qu'il me persécute. »

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