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Le camp de BoulogneL'invasion de l'Angleterre?

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Le camp de Boulogne L'invasion de l'Angleterre? 1803-1805 Dès le début de son Consulat, en 1800, Bonaparte est décidé à débarquer en Angleterre.

Il rassemble à Boulogne, face aux côtes anglaises, une armée de quelque 120000 soldats.

Mais les diffi­ cultés intérieures et la paix d'Amiens l'amènent à renàncer à son projet; il le reprend en 1803, après la rupture de cette paix et la nouvelle menace an­ glaise.

Napoléon Bonaparte a conscience que la flotte française est insuffisante pour s'opposer à celle des Anglais et pour assurer un débarquement victorieux.

Il a donc fait construire près de 2000 cha­ loupes, véritables péniches de débarque­ ment à fond plat et capables de trans­ porter 150 000 hommes, 11 000 che­ vaux et 450 canons.

Cette armada est commandée par le vice-amiral Bruix.

On étudie aussi d'autres plans d'inva­ sion, notamment par la voie des airs, à l'aide de montgolfières géantes.

Dans les premiers jours d'août 1805, Napoléon se rend au camp de Boulogne pour inspecter les préparatifs d'invasion.

Dans le même temps, l'amiral Veruell rassemble dans les ports de la mer du Nord, à Ostende, à Dunkerque et à Calais, les plus gros bâtiments de la flot­ te; ceux-ci doivent être bientôt renforcés par l'escadre de la Méditerranée, placée sous le commandement de Latouche­ Tréville et de l'amiral Villeneuve.

Pour stimuler l'ardeur des futures trou­ pes de débarquement, l'Empereur prési­ de une grande cérémonie au cours de laquelle sont distribuées les premières décorations du nouvel ordre de la Lé­ gion d'honneur.

Mais on s'aperçoit très vite qu'en raison des marées et du nom­ bre élevé des chaloupes, il faudra plu­ sieurs jours pour transporter les troupes au-delà de la Manche, ce qui rend impossible tout effet de surprise.

De plus, la flottille sera sans défense contre une tempête, même minime.

Enfin, l'amiral Villeneuve, appelé à protéger l'expédition pendant les heures décisi­ ves, fait preuve d'indécision et d'incom­ pétence; il se laisse cerner par l'amiral Nelson qui détruit la flotte française à Trafalgar, au large des côtes espagnoles, le 21 octobre 1805.

Depuis ce désastre naval, aucune escadre importante ne pourra encadrer efficacement un déoar­ quement.

Menacé par une troisième coalition, Napoléon abandonne définitivement l'entreprise.

Les troupes du camp de Boulogne se mettent en mouvement vers l'Autriche, vers Austerlitz.

L'HISTOIRE VIVANTE Le 27 juillet 1804.

Napoléon écrit au général Brune: «On ne se ressent point de la guerre en France.

en raison de l'oppression où elle tient l'Angleterre.

et j'ai ici, autour de moi, près de cent vingt mille hommes et de trois mille péni­ ches et chaloupes canonnières qui n'attendent qu'un vent favorable pour porter l'aigle impé­ riale sur la Tour de Londres.

Le temps et le destin seul savent ce qu'il en sera.» 2 / 2. »

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