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De la "drôle de guerre" à l'invasion de la France

Publié le 29/08/2020

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« De la "drôle de guerre" à l'invasion de la France Après la défaite de la France en juin 1940, Adolf Hitler est au sommet de sa gloire en Allemagne.

Wilhelm Keitel, commandant en chef de la Wehrmacht, salue en lui " le plus grand général de tous les temps " Après l'attaque de la Wehrmacht contre la Pologne le 1er septembre 1939, et la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne et de la France deux jours plus tard, les hostilités commencent à l'ouest de façon quelque peu hésitante.

La Grande-Bretagne envoie un corps expéditionnaire sur le continent et les Français acheminent des troupes vers la frontière, mais il n'y a pas de combats importants.

En France, on parle alors de "drôle de guerre", mais c'est plutôt une guerre d'attente. Pour sa part, l'armée française se sent en sécurité derrière la ligne Maginot. Ce système de défense qui s'étend du Luxembourg jusqu'à la frontière suisse, passe, avec ses casemates et ses fortifications, pour imprenable.

Son existence a une influence prépondérante sur la stratégie de l'état-major français qui s'attend donc à ce que l'attaque allemande ait lieu, comme lors de la Première Guerre mondiale, par la Belgique.

Il faut donc en interdire l'accès en massant les troupes sur la frontière franco-belge. Mais Hitler mise sur une guerre de mouvement qui s'appuie sur une offensive massive d'unités de chars soutenues par la Luftwaffe: en collaboration avec le général Heinz Guderian, commandant les divisions blindées, le général Erich von Manstein envisage de prendre les troupes françaises à revers.

Il attaque le 10 mai entre Sedan et Namur, passant à travers les Ardennes que les Français considèrent comme infranchissables.

Ce mouvement doit encercler les troupes Alliées qui se trouveront ainsi acculées à la mer. La rapidité de l'avance en Hollande et en Belgique, prélude à la campagne de France, confirme totalement le calcul militaire d'Hitler.

En envahissant les États neutres du Benelux, les Allemands contournent la ligne Maginot et entrent ainsi directement en France.

Les troupes anglaises et françaises qui défendent la frontière belge se retrouvent encerclées dans la poche de Dunkerque.

Il s'ensuit une gigantesque opération d'évacuation des unités britanniques et de 100 000 soldats français. La Hollande capitule au bout de cinq jours et la Belgique dix-huit jours plus tard.

La campagne militaire contre la France proprement dite commence le 14 juin par l'attaque de positions sur la Somme et sur l'Aisne.

Face à la mobilité des blindés allemands et à l'efficacité des bombardements en piqué des Stukas, les troupes françaises ne sont pas en mesure de réagir. Le 14 juin, Paris tombe sans coup férir entre les mains de la Wehrmacht.

Le 16 juin, le maréchal Philippe Pétain, le héros de Verdun, est appelé au pouvoir.

Il demande immédiatement l'armistice. Du côté des Alliés on compte 188000 victimes contre seulement 27000 du côté allemand.

Le Nord et l'Ouest de la France sont occupés et le gouvernement s'installe à Vichy dans la zone "libre", séparée de la zone occupée par la ligne de démarcation.

Le 11 novembre 1942, les Allemands franchissent cette dernière, occupant ainsi la totalité du territoire français.. »

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