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L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France

Publié le 08/10/2021

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« L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France L'essentiel du cours On peut diviser le travail historiographique et les mémoires de la Seconde Guerre mondi ale en trois grandes phases.

Les mémoires de la gue rre sont un enjeu politique et le travail de l'histor ien sert au travail de mémo ire de la nation tout enti ère.

Le temps des mémo ires o�bc ie ll es (de 1945 aux années 1970 ) • Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le résistancialisme domine en histoire, mais aussi dans les deux grands courants de mémoire qui sont alors prépondérants : celui du gaullisme et celui du communisme français. Le gaullisme insiste sur l'idée que la « France libre » a continué à se battre aux côtés des Anglo-Américains. Les communistes considèrent qu'ils ont largement participé à la Résistance et se qualifient de« parti des 75 ooo fusillés ».

Dans les deux cas apparaît le mythe d'une France unanimement résistante. • Les gouvernements de l'après-guerre veulent rétablir l'unité nationale en élu­ dant l'existence du régime de Vichy, considéré comme une parenthèse, et en fai­ sant oublier la défaite de 1940.

Priorité est donnée à la reconstruction politique et économique du pays. • L'histoire de Vichy et de la déportation des juifs de France est donc occultée et les débats ne portent que sur l'épuration intervenue à la fin de la guerre et sur les lois d'amnistie de 1951 et 1953.

Des lectures renouvelee s par •es histor iens (des année s 1950 à 1980 ) • Ce risque d'un effacement ou d'une orientation politique de la mémoire conduit les historiens à entreprendre un travail important pour renouveler peu à peu la lecture de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance. Les associations de déportés militent également pour la mémoire de la Shoah et contre le négationnisme.

• Dès les années 1950, certains historiens mettent en évidence que le Parti com­ muniste n'est entré en résistance qu'en 1941, lorsque Hitler a attaqué l'URSS.

Le chiffre de « 75 ooo fusillés » apparaît largement surévalué.

D'autres historiens tentent quant à eux de dédouaner en partie le régime de Vichy, comme Robert Aron qui, dans son Histoire de Vichy (1954), avance que Pétain a agi pour tenter d'alléger le sort de la France.. »

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