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Le bonheur selon kant

Publié le 11/11/2021

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« Le bonheur est aussi divers et insaisissable que nos désirs varient au cours de notre vie.

Difficile donc d’en trouver une définition objective et universelle.

Selon l’étymologie, le mot « heur » désigne le hasard, le sort, la fortune, et le mot « bonheur » signifie donc la bonne fortune.

Dans cette perspective, le bonheur relève donc de croyances, se manifeste de façon imprévisible et justifie le recours à des pratiques superstitieuses.

L’homme heureux est celui qui sait « saisir sa chance ».

Ces superstitions très anciennes témoignent d’une aspiration universelle au bonheur.

Mais les hommes se séparent sur sa définition, ainsi que sur le moyens d’y parvenir.

C’est en cela que le bonheur devient une question philosophique : s’interroger sur la « vie bonne », c’est d’abord se demander ce qui est bon et ce qu’est le bien. Selon Kant, le bonheur serait « un idéal, non de la raison, mais de l’imagination ».

L’imagination, d‘après Kant s’oppose à la raison.

Alors que la raison est universelle et semblable en tout homme, l’imagination produit des représentations subjectives, relatives à nos passions.

Donc la raison ne peut pas connaître la totalité des désirs à combler, chacun ayant une infinité de désirs différents et changeants.

Aucune science du bonheur n’est donc possible. Dans l’extrait de texte étudié, Kant écrit à la fin que l’être humain « est incapable de déterminer avec une entière certitude d’après quelque principe ce qui le rendrait véritablement heureux : pour cela, il lui faudrait l’omniscience ».

Pour appuyer sa pensée, Kant utilise plusieurs arguments. Tout d’abord, il considère le bonheur comme étant un état parfait, comme une satisfaction des désirs, vue comme une cessation des douleurs, un état de sérénité de l’âme c’est à dire l’ataraxie.

Etre heureux, c’est être comblé.

Cependant l’homme est un être imparfait, qui n’est pas omniscient et qui ne pourra donc jamais atteindre le bonheur, cela restera de l’ordre de l’abstrait, de l’Idéal. Dans son texte, Kant décrit aussi l es illusions, les erreurs que fait l’homme qui pense pouvoir atteindre le bonheur.

L’homme est trompé par ses désirs et ses sens : c’est un individus avec des besoins subjectifs variés auxquelles on ne peut se fier. Kant parle du bonheur comme d’un état sur le long terme, un idéal auquel on aspire tous et non pas d’un instant joyeux à un instant T, seulement si le bonheur est vue comme la satisfaction complète des désirs, Kant explique que ce qui nous fait plaisir aujourd’hui ne sera pas forcément ce qui nous fera plaisir demain.

On fait donc face à un désir de recherche infinie et insaisissable.

Kant écrit également que « La raison en est que tout les éléments qui font partie du concept du bonheur sont, dans leur ensemble, empiriques, c’est à dire qu’ils doivent être empruntés à l’expérience » (l 3à4).

Mais pour lui, seule l’imagination peut prétendre à la mission impossible de définir ce qui pourrait rendre un individu heureux, donc jamais personne n’a réellement expérimenter ce qui le rendrait véritablement heureux, cela est confirmé dans les lignes 6 à 7 quand il écrit : « Or il est impossible qu’un être fini, si clairvoyant et en même temps si puissant qu’on le suppose, se fasse un concepts déterminé de ce qu’il veut ici véritablement ».

Le texte de Kant que nous allons étudié ce divise en trois parties.

La première, de la ligne 1 à 6, est un fragment définition du concept du bonheur selon Kant.

Ensuite la deuxième partie du texte est une critique de la connaissance des hommes sur le concept du bonheur, il y énumèrent, des exemples absurdes d’atteintes au bonheur, qui sont pour lui des illusions, des fictions qui trompent les hommes dans leur idée des désirs qui leur permettront l’atteinte au bonheur.

Et enfin la troisième. »

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