Le bonheur
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
« Devoir maison de philosophie n°3 Si le bonheur est commun ément associ é au plaisir, et que les philosophes antiques les relient souvent, on ne peut les confondre. Car le bonheur est un état durable de contentement et ne peut être uniquement le plaisir éph émère ou la satisfaction des d ésirs, ceuxci étant sans cesse report és sur un autre objet. Le bonheur peut être le but de notre vie et ce d ésir d' être heureux met en cause la mani ère dont nous vivons, qui nous conduira ou non au bonheur.Chacun veut être heureux mais personne ne sait r éellement ce qui peut le rendre heureux. L'homme est donc condamn é à la recherche du bonheur sans jamais l'atteindre pleinement : le seul é tat durable qu'il connaisse est l'effort pour y acc éder. Le d ésir est lui, souvent condamn é au nom de la raison. Il serait n écessaire, pour être heureux, de conformer nos d ésirs à la r éalit é, et l'absence de d ésir serait le seul d ésir l égitime. Or, on peut critiquer cela en arguant que le d ésir est partie int égrante de notre être. Le bonheur ou le malheur absolu sont par d éfinitions des sentiments exprimant la pl énitude et la perfection de l' être heureux ou de l' être malheureux. Or la perfection n'existe pas, et personne ne peut conna ître un bonheur absolu, car sachant que le bonheur est éph émère, il ne peut être évalu é sur une échelle de valeur. De m ême pour le malheur. Autrement dire nul ne peut être combl é de bonhuer ou de malheur. Un sentiment ne peut être exprim é dans sa totale puret é, il peut être v éritablement intense mais ne peut être pure, totale, car cela signifierait son éternit é. Or nous vivons dans une successions de sentiments, parfois contraires ou destructeurs d'autres sentiments. Ici, le bonheur se d éfinit par un manque de peine et le malheur par un manque de plaisirs. Rousseau d éfinit le bien et le mal comme nous étant communs à tous mais à diff érentes mesures. En effet tout le monde distingue le bien du mal, le bien étant le fait pour un acte, une intention, un d ésir ou une croyance de pouvoir causer chez chaque sujet d'abord les moindres souffrances, puis les plus grandes jouissances et le mal étant le fait pour un acte, une intention, un d ésir ou une croyance de pouvoir causer chez chaque sujet d'abord les plus grandes souffrances, puis les moindres jouissances. Par contre, q uelque chose de bien en soi, absolument peut être mal relativement à ses effets et inversement. Par exemple, s'il est mal de faire souffrir, il peut être bien pour un chirurgien de faire à un malade une op ération qui le fera souffrir mais qui le gu érira. Ainsi le bien et le mal sont objectifs. La priorit é est de diminuer le plus possible la souffrance des plus souffrants, le malheur des plus malheureux, la mis ère des plus mis éreux et l'insatisfaction des plus insatisfaits. Il peut y avoir une joie issue de la souffrance tout comme il peut y avoir de la tristesse dans la jouissance. La souffrance et la jouissance sont des mani ères d' être et d'exister, des modes de p âtir dont la philosophie se m éfie le plus souvent. elle qui a si longtemps pens é le bonheur et le souverain bien dans le silence des passions et la libert é pure de l'acte. Mais si la vie est faite de souffrances et de jouissances, si c'est cela aussi, se sentir exister, doiton chercher à se gu érir des unes et à temp érer les autres ? Ici Rousseau note un surplus de souffrances par rapport aux jouissances, et d éfinit donc le bonheur comme état n égatif. La f élicit é . »
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