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Le bonheur

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Le bonheur Ce document contient 1294 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: ) Corrigé non disponible - Ne pas se connecter. Nom : lola cruz E-mail : [email protected] Id user : 91784 Pour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/santana.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : le bonheur Catégorie: Philosophie Envoyé par téléchargement --- Contenu du document: --- Il faut d'abord remarquer que le bonheur désigne un état durable , non une simple impression agréable éphémère (= le plaisir).

C'est donc de façon stable que dans cet état, essentiellement psychologique, toutes nos inclinations (= tous nos penchants), sans exception, trouvent satisfaction .

Il semble alors ne rien manquer à celui qui connaît le bonheur, c'est-à-dire à celui qui est heureux. Bonheur, comme heureux, vient de heur , rare car vieilli en français (...depuis le XVIIe siècle !), qui désigne "la bonne fortune", "la chance".

On ne trouve plus guère ce terme heur que dans l'expression avoir l'heur de plaire à quelqu'un : ainsi, je n'ai pas eu l'heur de plaire à ce monsieur , signifie que je n'ai pas eu la chance de lui plaire, et laisse entendre, ironiquement, que le monsieur n'est pas très commode, mais surtout que son jugement est passablementimprévisible... Le français heur dérive phonétiquement du latin augurium , "augure", "présage" (favorable ou non), qui prend plus spécialement un sens positif : "bon présage", "bonne fortune", "chance", "occasion heureuse".

L'homme heureux, ence sens initial, peut donc...

s'estimer heureux de bénéficier ainsi d'un destin favorable, ou, plus modestement, dansune circonstance de la vie, d'avoir eu...

la main heureuse. Le mot heureuseté n'a pas pris (...malheureusement, diront certains, par bonheur diront les autres !), et c'est le mot bonheur qui s'est très tôt imposé en français (en métropole du moins) pour désigner l'état de celui qui est heureux.

Littéralement, le bonheur désigne donc "la bonne fortune", "la chance" - comme dans l'expression par bonheur (ou porter bonheur ) et l'expression au petit bonheur la chance est ainsi une sorte de pléonasme Le tableau de Girolamo Forabosco (1604-1679) en haut de la présente page, Diogène jetant son écuelle pour boire dans le creux de sa main , évoque un épisode de la vie de Diogène le cynique rapporté par Diogène Laërce : « Voyant un jour un petit garçon qui buvait dans sa main, il prit l'écuelle qu'il avait dans sa besace, et la jeta endisant : Je suis battu, cet enfant vit plus simplement que moi ! » Diogène Laërce, Vie, Doctrines & Sentences des philosophes illustres , Livre VI ...Est-ce donc si difficile d'être heureux ? Faut-il, pour y parvenir, engager de très nombreux moyens ? Et si lebonheur était, à l'image du dépouillement évoqué par la vie du philosophe grec, la simplicité même ? Etre heureux...

comment faut-il précisément l'entendre ? En quoi consiste le bonheur ? Certes, le bonheur, c'est être heureux.

Mais ce qui nous rend heureux, n'est-ce pas d'éprouver du plaisir ? Souligner l'universalité du désir d'être heureux, n'est-ce pas en effet invoquer le principe de plaisir, principe sensible élémentaire qui anime et oriente la vie de tous les hommes ? Le bonheur ce serait alors ' se sentir bien' en "profitant" de la vie, et en essayant tous les plaisirs. Cependant, courir de plaisir en plaisir, est-ce bien cela, être heureux ? Etre heureux, est-ce s'agiter au point des'étourdir ? Peut-on assimiler le bonheur à l'amusement, au divertissement ? D'ailleurs, la recherche du plaisir est unetendance naturelle, animale.

Le bonheur, qui est humain, ne doit-il pas résider plutôt dans la tranquillité , ou, négativement, dans l'absence de trouble de l'âme ( = l'ataraxie) comme du corps (= la santé du corps éprouvéecomme absence de douleur) ? Et puisque, probablement, le plaisir n'est pas toujours notre lot, le bonheur ne serait-il. »

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