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Le bilan de la Première Guerre mondialedans le cadre de l'Europe ?

Publié le 16/05/2020

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« • La guerre qui s'est achevée en septembre 1945 avait été, cette fois, véritablement mondiale.

Bien davantagequ'en 1914-1918, en raison de l'ampleur des mouvements des armées, elle concerna d'immenses masses humaines :la totalité de l'Europe, mais aussi l'Afrique du Nord et une bonne partie de l'Asie, sans oublier les mers, furent lethéâtre et les enjeux d'âpres combats.• Cette guerre fut aussi totale.

Les populations civiles furent au moins aussi engagées que les militaires dans lescombats.

Tous les potentiels économiques furent mobilisés et les savants eux-mêmes, non sans hésitation parfois,mirent leur génie au service de la recherche d'armes nouvelles de plus en plus meurtrières.• La deuxième guerre mondiale constitue ainsi une rupture dans l'histoire mondiale : le monde est traumatisé par laviolence qu'il vient de subir, tandis que l'émergence manifeste de deux nouvelles puissances reflète le déclin, quipeut paraître définitif cette fois, d'une Europe qui, jusqu'alors, avait dominé le monde. UN MONDE TRAUMATISÉ 1.

LES HORREURS DE LA GUERRE TOTALE • La plus grande hécatombe de tous les tempsOn dénombre plus de 45 millions de victimes (dont plus de la moitié de civils) et d'immenses destructions.

Ces pertesconsidérables s'expliquent par l'acharnement des combats, par la puissance de feu des armes modernes, par lesraids aériens massifs, terroristes et/ou destructeurs sur les grandes villes (Varsovie, Coventry et Londres, la Ruhr,Berlin, Hambourg et Dresde, Hiroshima et Nagasaki, par exemple), par les privations, voire les famines subies par lespopulations, du fait des pillages des armées d'occupation, des ravages de la guerre ou de la rupture des échangeséconomiques. • Le retour de la barbarie— Les crimes de guerre : les massacres de populations civiles (cf.

Oradour-sur-Glane), le traitement inhumain deprisonniers de guerre soviétiques par les Allemands ou britanniques par les Japonais, les tortures pratiquées sur desrésistants, mais aussi le massacre par les Soviétiques, à Katyn, de milliers d'officiers polonais faits prisonniers en1939 ou les deux bombes atomiques lancées par les Américains, qui ont provoqué la mort de plus de deux cent millecivils japonais, constituent les principaux crimes de guerre.— Les crimes contre l'humanité : 10 millions d'hommes, de femmes et d'enfants, considérés comme desUntermenschen (« sous-hommes ») ou des « ennemis du Reich », ont péri dans les camps de concentration nazis.Six millions de Juifs, raflés dans toute l'Europe, ont été exterminés, notamment dans les chambres à gaz, après quela « solution finale » ait été décidée à Wannsee en janvier 1942. 2.

LES RESPONSABILITÉS • L'idéologie nazie et fasciste— Cette idéologie perverse est à l'origine d'une volonté délibérée de domination, de la conquête d'espace vital(Lebensraum) et d'un racisme primaire niant les valeurs établies par des siècles de civilisation humaniste. • La passivité initiale des démocraties— Par manque de solidarité internationale, elles ont laissé des pays petits ou faibles, comme la Chine, l'Éthiopie,l'Autriche et la Tchécoslovaquie, succomber sous la pression ou l'agression.— Les démocraties d'Europe occidentale sont responsables, par naïve- té ou par lâcheté, d'avoir tardé à réagir ; lesBritanniques ont cru pou- voir « apaiser » Hitler en cédant à ses premières revendications ; les Français, dans leurmajorité, ont applaudi « l'esprit de Munich ».— Les États-Unis, par leur longue politique isolationniste, ont indirectement encouragé les agressions.— L'URSS, de son côté, a consciencieusement respecté le pacte germano-soviétique d'août 1939 et livré desmatières premières à l'Allemagne pendant que l'Angleterre luttait seule. • Les insuffisances du libéralisme économique— Le capitalisme s'est révélé incapable de sortir de la crise sans une intervention importante des États.— Les politiques protectionnistes et les « guerres » monétaires et com- merciales, mises en oeuvre par les diverspays après l'échec des modestes tentatives pour établir une solidarité internationale, ont prolongé la crise.

— Cespolitiques égoïstes ont « justifié » les politiques bellicistes des pays fascistes qui se considéraient comme des «nations prolétaires ». 3.

LA QUÊTE D'UN NOUVEAU MODÈLE DE CIVILISATION • La séduction de l'abondance américaine— L'efficacité de l'économie et de l'organisation américaines qui ont été l'arsenal des démocraties estimpressionnante.— La richesse matérielle des États-Unis fascine des populations qui viennent de subir des années de privations. • La tentation du communisme— L'analyse marxiste apporte une explication « logique » aux malheurs qui ont frappé l'humanité : la misère des. »

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