le banquet de platon synthèse
Publié le 09/12/2025
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BANQUET DE PLATON
Notice sur le banquet
Phèdre : l’Amour est le dieu le plus ancien, le plus vertueux, et le plus
bénéfique aux hommes
Jeune athénien enthousiaste et avide de discussions et de discours
Après le chaos naquirent ensemble la terre et Eros.
« puis la terre au large sein,
éternel et sûr fondement de toutes choses, et Eros » (Hésiode) C’est la honte du
mal, et l’émulation du bien.
Un Etat constitué d’amants et d’aimés possèderait la
constitution idéale, car l’amant est le plus honteux en commettant outrage
devant l’aimé.
Les dieux estiment le dévouement et la vertu qui viennent de
l’amour.
(ex : Achilles qui se sacrifia pour sauver son amant Patrocle, fût envoyé
par les Dieux dans les îles de bienheureux plutôt qu’en Hadès.) L’amant est plus
près des dieux que l’ami puisqu’il est lui-même possédé par un dieu.
Force vitale, source d’énergie incroyable, qui éveille en nous la honte du mal
(honte d’être médiocre devant qqn qu’on aime) et l’émulation du bien (quand
amoureux on cherche à s’élever, à faire des efforts sur soi-même)
Amour = source de perfectionnement
Soldats homosexuels = surpuissance
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Pausanias : il existe 2 Amours, de même que 2 Aphrodites : l’Aphrodite
populaire qui s’identifie aux deux sexes mais s’attache seulement au corps, et
non à l’âme, ce qui lui permet d’accomplir seulement des actions basses puis,
l’Aphrodite céleste qui est associée au sexe masculin et est plus forte, plus
intelligente et promet les belles liaisons.
Amant d’Agathon, fougueux sectateur du plaisir sensuel, et partisan résolu
de l’amour des garçons (pédéraste) (Platon adoucit ses opinions car il ne
doit pas être en opposition avec Socrate pour maintenir l’harmonie de
l’œuvre.
Bon disciple d’Isocrate.
Eros n’est pas unique (au même titre qu’Aphrodite) il s’agit de distinguer lequel
des deux est louable.
Il est 2 Aphrodites : l’une ancienne et sans mère, fille
d’Ouranos, que nous appelons céleste.
L’autre plus jeune, fille de Zeus et de
Dionè, que nous appelons populaire.
Il s’ensuit nécessairement que chacune des
Aphrodites possède son propre Eros.
Toute action possède une certaine
neutralité, c’est la façon d’exécuter l’action (honnête et juste = beau ; contraire
à la justice = mauvais) qui détermine si celle-ci est bonne ou mauvaise.
L’Aphrodite populaire ne connaît ni règle, ni recherche d’honnêteté.
Elle concerne
les hommes vulgaires désirant les femmes ainsi que les jeunes garçons.
Cette
attirance est avant tout physique, c’est l’amour des corps et non de l’âme.
Cette
amoralité naît de la plus jeune des deux déesses suite à sa génération duelle
d’un mâle et d’une femelle.
La deuxième Aphrodite, la plus âgée ne procède que
du sexe masculin, cela justifie que ses prêcheurs soient exclusivement attirés
par le sexe masculin, naturellement plus fort et plus intelligent.
En revanche, les
hommes ne subissant l’influence seule de la deuxième Aphrodite sont
reconnaissables à leur indifférence aux charmes des enfants (seulement après la
puberté).
Pausanias mobilise la justice en s’indignant qu’il n’y ait pas de lois
empêchant les jeunes hommes naïfs de se laisser séduire par les enfants qui
possèdent un futur trop incertain.
Si certaines contrées condamnent les amours
entre hommes, cela est avant tout dû à la peur du pouvoir conséquent de cet
amour contre leur supérieur.
De même que vendre cet acte charnel contre de
l’argent descend à une servilité dégoutant même un esclave, tandis que cet acte
pratiqué entre amant est béni.
En s’unissant à un corps, l’amant trahit sa
promesse car une fois le corps fané, il part.
S’unissant à l’âme, la promesse est
maintenue car l’âme est chose durable.
Eros celeste vs eros vulgaire
Amour pur = homosexual (car femme = inférieur)
Essentiellement double
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Eryximaque : Amour = union des contraires (il comporte la même dualité que
l’amour humain), Amour se trouve dans toutes les dualités quotidiennes, et
permet leur union (musique ; agriculture ; médecine etc.).
La puissance de
l’Amour est donc universelle.
Il a de solides connaissances en médecine et en sciences naturelles, il ne
manque jamais une occasion pour prouver son érudition.
Eryximaque approuve le discours de Pausanias mais le trouve incomplet.
Il
approuve la distinction des deux Eros mais les sépare autrement.
Il commence
par rectifier qu’Eros ne règne pas seulement sur les âmes humaines mais sur
toutes les choses divines et humaines.
Il étend cette idée à la médecine en la
définissant ainsi : la science des mouvements amoureux du corps relativement à
la réplétion et à la vacuité.
Le bon dans le corps dépend d’un autre Eros que le
malade.
Toujours dans sa comparaison avec la médecine, un bon praticien
concilie, fait naître un amour entre les éléments les plus hostiles du corps (ex :
froid et chaud ; amer et doux ; sec et humide etc.).
La médecine ainsi que la
gymnastique ; la musique ; l’agriculture sont des disciplines gouvernées par
Eros, unissant les contraires (ex : harmonie = grave + aigu).
Il faut complaire
aux hommes sages et assagir ceux qui ne le sont pas encore.
Cet amour dépend
de la muse Ourania (Aphrodite céleste), mais pour égaliser notre propre balance,
l’amour populaire est également nécessaire, celui de Polymnia (Aphrodite
populaire), il faut gouter à ses plaisirs sans aller jusqu’à l’incontinence.
La plus
grande puissance d’Eros est de permettre aux hommes de vivre en société et
d’être les amis des dieux.
Avec eros tout est cosmique (organisé) sans lui c’est chaotique (chaos)
L’Eros est la force qui transforme le chaos en cosmos.
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Aristophane : Amour = guérison des maux qui empêchent le bonheur.
Initialement, la nature humaine comportait : des hommes doubles (originaires
du soleil), des femmes doubles (originaires de la terre) et des androgynes
(originaire de la lune).
Ces être puissants ont tenté d’atteindre le ciel pour
toucher Zeus, pour les punir, Zeus les coupa en 2.
Pour éviter leur extinction, il
fit placer des organes génitaux devant chacun d’eux.
Depuis, nous ne sommes
que des moitiés d’homme qui cherchent leur autre moitié.
L’amour permet donc
le rétablissement de l’unité primitive.
Ainsi, pour atteindre le bonheur, comme
l’impiété est ce qui a causé notre mutilation, il faut revenir dans la piété et dans
l’unité primitive.
Poète aux idées abstraites, Platon s’inspire des Oiseaux et de Lysistrata.
Les hommes ignorent la réelle puissance de Eros.
Les premières formes
d’hommes tentèrent d’escalader le ciel pour combattre les dieux, Zeus, pour les
punir les coupa en deux.
Pris de pitié, il leur ajouta les organes de génération.
Ainsi, un mâle s’accouplant avec une femelle permet la génération d’un nouvel
être, un mâle s’accouplant avec un autre mâle permet la réunification d’un mâle
au complet, et donc sa force est supérieure.
Ainsi, l’amour recompose l’homme
originel, il s’efforce de fondre deux être en un seul, et donc de guérir la nature
humaine.
Les adultères seraient dus aux hommes et femmes descendants de
l’androgyne, cherchant toujours plus qu’une moitié.
Les femmes descendantes
de la femme originelle sont des tribades.
L’amour permet de combler le désir de
tout homme : se fondre avec sa moitié dérobée.
L’amour est essentiellement nostalgie, c’est le désir d’une fusion originel avec la
moitié dérobée.
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Agathon : Amour = plus heureux des dieux, le plus beau, le meilleur, le plus
jeune, le plus délicat car il vit parmi les cœurs les plus tendres, le plus subtil car
il se glisse dans les âmes avec grande discrétion.
Il donne aux hommes ses
propres dons : la beauté et la bonté.
Poète vaniteux, beau, talentueux, peu modeste.
Il est l’élève de Gorgias.
Agathon désire définir comment louer Eros, et pas comment Eros a loué les
hommes, à l’inverse des précédents orateurs suivant ses dires.
Il faut d’abord
connaître la nature de Eros, et seulement après les présents qu’il nous donne.
Il
est souple de forme pour pouvoir envelopper tous les objets et toutes les âmes.
Eros et la difformité sont en hostilité perpétuelle.
Il est courageux et juste, car il
ne connaît jamais la contrainte.
Il a le pouvoir de rendre poète qu’il veut.
De
même que sans l’amour, la création de tous les animaux ne serait pas, ou encore
la musique, car Apollon est disciple d’Eros.
L’ordre s’établit sous les dieux par
l’influence d’Eros.
C’est lui qui donne « la paix aux hommes, le calme à la mer,
le silence aux vents, la couche et le sommeil au souci.
».
Il a parlé mais il a rien dit, c’est un sophiste, il parle pour rien dire.
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Socrate et Diotime (représente Platon) : (premier degré) volonté de définir
objectivement l’Amour.
Si l’amour désire la beauté, cela signifie qu’il ne la
possède pas.
Il en va de même de la bonté.
Ainsi, l’amour n’est ni beau ou bon,
de même qu’il n’est ni laid ou mauvais, l’amour est cette conciliation des
opposés.
L’Amour n’est ni un dieu, ni un mortel : il est un démon, càd, l’être
intermédiaire entre ces deux natures.
L’Amour est fils de....
»
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