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Explication de texte: le Banquet de Platon - Le discours de DIOTIME

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Explication de texte: le Banquet de Platon - Le discours de DIOTIME Ce document contient 3077 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« --- Informations sur l'utilisateur --- Sujet que l'utilisateur souhaitait consulter : (Id: 3441) À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ? Nom : matilda loconte E-mail : [email protected] Id user : 104113Vente autorisée : OuiPour visualiser son profil suivez ce lien : http://www.devoir-de-philosophie.com/compte/matildabett.html --- Informations sur le document transmis --- Titre : Explication de texte: le Banquet de Platon - Le discours de DIOTIME Catégorie: Littérature Envoyé par copier/coller --- Contenu du document --- Contenu du copier/coller: Ce texte est un extrait du Banquet de Platon, récit d'un célèbre banquet qui eut réellement lieu à l'époque deSocrate, mêlant, dont entre autres ce dernier, de célèbres figures de l'époque, et durant lequel chacun desconvives dut prononcer un discours sur l'amour.

Le passage étudié maintenant est tiré du discours de Socrate, qui,à l'en croire, rapporte son entretien avec Diotime, femme savante de Mantinée qui enseigna au jeune Socrate savision de l'amour.

Après avoir défini les origines, les manifestions et les fins d'Éros, Platon, au travers de la bouchede Diotime et de Socrate, va analyser la fonction fondamentale de l'acte d'amour (qui est de tenter de gagner, pourun être mortel, l'immortalité), et, dans un contexte de questionnement élargi, réfléchir sur le rôle de l'amour dans lecycle de la vie.

Il va alors exposer sa vision particulière à l'époque du statut identitaire et du sens de l'existence desmortels, et tenter de résoudre le problème de la mort, généralement source d'effroi chez les grecs, tout comme dansnombre de civilisations d'ailleurs. Socrate et Diotime sont antérieurement tombés d'accord «sur ce point» : l'objet naturel de l'amour est « laprocréation » et « l'enfantement dans le beau » ; la « nature mortelle », limitée, cherche, au moyen de l'amour doncde la reproduction, «à perpétuer son existence et à être immortelle ».

Diotime récapitule ainsi, lors de la premièrephrase de l'extrait, ce qu'elle a expliqué à Socrate dans le passage précédent.

Elle va maintenant tenter de fairecomprendre à son élève, en problématisant notamment la notion de l'identité propre à la personne, en quoi laprocréation permet de gagner l'immortalité, et que celle-ci, qui consiste en « laisser toujours un être nouveauprendre la place de l'ancien », ne s'effectue pas seulement à l'échelle d'un individu et de sa vie.

« En effet »,Diotime va s'employer à montrer à l'aide de trois exemples développés, que tout dans la nature se renouvelleincessamment, bien que parfois à perte, ce qui permet aux espèces comme, à plus petite échelle, à « tout êtremortel », de se conserver.

Diotime classe et développe ses trois exemples dans l'ordre logique et croissant du plusévident au plus compliqué ; forcément, moins l'exemple paraît simple, plus elle le développe.

Elle fait premièrementallusion (dans le premier paragraphe) à l'évolution du physique et au renouvellement périodique des éléments ducorps d'un individu mortel durant sa vie : c'est par la mort de ses vieilles cellules et leur remplacement par denouvelles que son corps peut continuer à fonctionner et qu'il continue à vivre.

« Et cela n'est pas vrai seulement deson corps, mais aussi de son âme », qui est aussi évolutive que le corps puisque personne n'est jamais égal à lui-même durant ne serait-ce qu'un instant prolongé de sa vie (« dispositions, caractères, opinions, désirs, plaisirs,chagrins, craintes, rien de tout cela n'est jamais le même dans chacun de nous ; il en est qui naissent, il en est quimeurent »).

Diotime approfondit encore sa théorie en l'appliquant à la vie intellectuelle de l'individu (« Mais il y a plusétrange encore ») : en effet, non seulement les centres d'intérêts intellectuels de l'homme (« les sciences ») semodifient et se remplacent au cours de sa vie, mais ses connaissances subissent aussi le même sort ; Diotimejustifie cela par le fait que nous soyons obligés, pour nous maintenir à un certain seuil intellectuellement (le dictonpopulaire « qui n'avance pas recule » exprime bien cette idée...

), d'étudier toute notre vie afin de remplacer lesconnaissances oubliées (cause de notre régression) par d'autres, nouvelles.

Ainsi, dans ce domaine également, lemême phénomène de renouvellement est observable.

Ces trois exemples ne vont pas seulement servir de simpleillustration de la théorie de remplacement des éléments anciens par d'autres nouveaux chez toute nature mortelledans le but de perpétuer son existence (rôle de l'amour), auquel cas elle ne les aurait pas développés de cettefaçon ; Diotime va s'en servir fondamentalement pour problématiser la notion de l'identité d'un individu, et montrer. »

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