L'ARGENT

« Les Ftehes de Monsieur Cinéma His to ire Illustrée du Cinéma Mond ial L'ARGENT Réalisation et scénario D'après la nouvelle « Faux billets» de ...............

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Robert BRESSON (1983) TOLSTOI Directeurs de la photographie ................ ......

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Pasqualino DE SANTIS Chef décorateur .................................

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E.

MACHUEL (Eastmancol or) Pierre GUFFROY Production .....................................

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Marion's Films (France) FR3 (France) Distribution ....................................

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EOS Films (Suisse) A.M.L.F.

Durée ........... ..............................

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85 minutes INTERPRÉTATION Yvon Élise Lucien .... ................................... .

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Christian PATEY Caroline LANG Vincent RISTERUCCI Béatrice TABOURIN Didier BA USSY La photographe .................................

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Le photographe .................................

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La femme à la campagne ...................... ...

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Sylvie VAN DEN ELSEN Michel BRIGUET La père de la femme .............................

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Norbert ........................................

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Marc Ernest FOURNEAU L'HIST OIRE Comme son père n'a pas voulu lui donner plus d'argent de poche que d'habitude, un jeune homme se fait passer par un ami un faux billet de 500 F.

Afin d'avoir de la « vraie » monnaie, les deux jeunes gens vont écouler le billet chez un commerçant-photographe.

Celui-ci, s'aperce­ vant après coup que le billet est faux, va lui-même s'en débarrasser en le refilant à un jeune livreur , Yvon.

A partir de là, Yvon va être entraîné dans une suite d'événements dont il n'aura plus le contrôle : ayant donné le faux billet de 500 F à· un restaurateur qui l'accuse de malhonnêteté , Yvon est ennuyé par la police.

Il retourne avec les deux agents jusqu'au magasin du photographe d'où toute cette affaire est partie.

Il espére que le commerçant l'innocentera mais le photographe feint, avec la complicité de son jeune employé Lucien, de n'avoir jamais vu Yvon .

Ce dernier est jugé devant les tribunaux, mais heureusement relâché.

Cependant, il perd son emploi.

Il se laisse alors entraîner par des amis dans le hold-up d'une petite banque.

La police les surprend.

Yvon est arrêté et emprisonné .

Sa femme Élise, qui vient le voir, au début, en prison, lui fait savoir ensuite par lettre que leur enfant est mort de maladie et qu'elle ne viendra plus lui rendre visite, car elle compte «changer de vie ».

Yvon est bouleversé.

Il tente de se suicider.

A sa sortie de prison Yvon rencontre une femme qui vient de retirer de l'argent à la poste.

II la suit.

Cette femme lui donne à manger , le recueille.

Elle aide le jeune homme ; mais le père de cette femme , pianiste devenu alcoolique, se méfie d'Yvon.

Finalement , celui-ci , encore sous le coup de ses malheurs, assassine ceux qui l'ont ainsi hébergé et se rend lui-même à la police.

LA PETITE HISTOIRE « ...

Mes non-acteurs, vierges de tout art drama­ tique, ne parlent pas plus qu'il ne faut et la voix humaine, le plus beau des bruits , prend place natu­ rellement dans le monde des bruits qui /ait pendant au monde des images.

Dans mon prochain film la bande son aura, je le voudrais, plus d'impor­ tance ...

» interview Cahiers du Cinéma.

Bresson a toujours préféré parler de «cinématographe» plu­ tôt que de cinéma, c'est-à-dire d'« une écriture avec des images en mouvement et des sons» plutôt que de spectacle (il a expos é ses conceptions dans « ~ Notes sur le cinématographe» , paru chez Ga/li- "' mard).

A propos de L'ARGENT.

Bresson déclare :~ être parti de l'idée d'« un simple petit faux billet ~ provoquant une fantastique avalanche du Mal».

"' Présenté -et diversement accueilli -au Festival ~ de Cannes 1983 , lejilm y a obtenu le« Grand Prix E du Cinéma de Création ».

@. »