Databac

Laos (1989-1990)

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Laos (1989-1990). Ce document contient 851 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Laos (1989-1990) Alors que le Laos - communiste depuis 1975 - se rapprochait de plus en plus de la Thaïlande depuis 1988, une délégation vietnamienne conduite par le secrétaire général du Parti communiste du Vietnam, Nguyen Van Linh, et le Premier ministre, Do Muoi, s'est rendue à Vientiane du 2 au 5 juillet 1989 pour rappeler les "relations spéciales" entre les deux pays.

Radio Vientiane a ensuite accusé la Thaïlande de "corrompre le peuple" par l'exportation de marchandises.

En août, la même radio a annoncé que de nombreux "réactionnaires", c'est-à-dire des résistants, avaient été tués ; cela a représenté un avertissement indirect à la Thaïlande qui les soutient.

Mais les mouvements de résistance ont quand même pu se développer et, le 5 décembre 1989, l'Armée lao de libération nationale (ALLN), de la province de Sayabouri, frontalière à la Thaïlande, a annoncé la formation d'un Gouvernement révolutionnaire provisoire, affirmant contrôler un tiers du pays.

Il s'agit d'un mouvement monarchiste visant à rétablir sur le trône le prince Soriyavong Vonsavang, et allié aux montagnards méo du général Vang Pao.

L'ALLN, engagée dans des actions de guérilla soutenues par les États-Unis et la Chine, ne comprend que quelques milliers d'hommes.

Au milieu de l'année 1990, elle ne disposait pas encore de réelles "zones libérées".

Tout au long de l'année 1989, les États-Unis ont accusé le gouvernement laotien de participer à la production annuelle de 250 à 300 tonnes d'opium ce qui a encore plus tendu les relations entre les deux pays. Pour sortir le Laos de son isolement, le Premier ministre, Kaysone Pomvihane, s'est rendu en Chine en octobre 1989, au Japon en novembre et en France en décembre.

Ces visites se sont soldées par peu de résultats concrets.

En effet, le Laos, s'alignant sur le Vietnam, a refusé de suivre l'ouverture des pays d'Europe de l'Est et a rejeté, en janvier 1990, toute idée de multipartisme. Sur le plan économique, la situation s'est aggravée.

En 1989, l'inflation a été de 60% et la dévaluation du kip par rapport au dollar de 77%.

La production de riz a dépassé de peu le million de tonnes, provoquant une quasi-famine dans les campagnes.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles