L'animalité humaine
Publié le 23/03/2021
Extrait du document
«
En quel sens parler de l’animalité humaine ?
Les Hommes se sont toujours interrogés sur leur place par rapport aux autres animaux, ce qui les
différencie ou non du monde animal.
Il y a eu des thèses qui se sont affrontées, ceux qui pensait que
l’Homme était la finalité de l’évolution, que l’Homme et l’animal n’avait rien à voir et ceux qui
pensaient qu’au fond l’Homme et l’animal ne sont pas si différent.
Nous sommes donc en droit de
nous demander En quel sens parler de l’animalité humaine.
Cette animalité peut s’exprimer sous
différents domaines : le domaine purement physiologique, le domaine comportemental moral auquel
il faut différencier l’animalité perçu comme de la cruauté et de l’animalité perçue comme plus
positive, comme un héritage.
Enfin il faut étudier l’enfance qui est l’âge où l’animalité de l’Homme est
la plus flagrante.
1) Parler de l’animalité humaine comme particularité physique :
L’animalité (anima = qui a une âme) humaine peut déjà s’exprimer à travers le physique même de
l’Homme.
Aristote traite cette question dan son ouvrage Les Parties des Animaux .
En effet tout
animal sait penser mais l’Homme a une tête plus légère que les animaux donc il sait mieux penser
que les animaux qui ont la tête lourde et qui donc est « près de sol ».
Donc la pensée n’est pas
comme le pense l’opinion commune la différence entre l’Homme et l’animal mais c’est en fait une
part de l’animal qui se retrouve dans l’Homme, en tout cas pour Aristote.
De plus, les animaux ont
chacun un outil spécifique comme par exemple les palmes pour le canard ou les griffes pour le loup.
Cependant l’Homme n’a pas ces outils, il a la main.
Mais en soit si on y réfléchit de plus près, la main
est un outil polyvalent qui est une synthèse de plusieurs outils utilisé par chacun des animaux.
Par
exemple les ongles sont des griffes mais pour l’Homme ou le fait de pouvoir serres ses mains fait une
palme.
Alors certes l’homme est moins fort que l’animal spécialiste dans sa discipline mais il est plus
fort par sa capacité d’adaptation.
L’animalité humaine repose donc aussi sur le fait que l’Homme est
une « fusion de plusieurs » outils dans le but d’être polyvalent, de pouvoir s’adapter à de nombreuses
situations.
L’animalité humaine peut d’abord être évoquer sous la facette physiologique.
En effet
l’Homme et l’animal ont des similitudes physiques importants qui permettent de les relier.
Cependant
l’animalité peut aussi être envisager sous l’angle moral.
En effet l’animalité peut représenter la part
d’ombre de quelqu’un, le fait qu’il soit un animal car justement il est inhumain.
2) Animalité et inhumanité :
On a souvent tendance à relier animalité et inhumanité.
On pense de quelqu’un qui a fait du mal qu’il
est une bête.
Donc pour certains, l’animal n’est au fond que l’exact opposé de l’Homme.
Il est sale,
bête et violent et seul des Hommes ayant fait des actes horribles sont alors apparenté à des bêtes.
Par exemple on utilise l’expression loup de Wallstreet pour désigner les traders qui au fond ne
veulent faire du profit en ne s’occupant pas des autres et en n’hésitant pas recourir à tous les moyens
pour faire de l’argent.
Donc l’animalité ne serait exprimée que pour rabaisser l’autre ou en tout cas
pour exprimer ce que moi je ne suis pas et ce que la majorité des gens ne sont pas.
On est dans une.
»
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