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Explication David Hume, Traité de la nature humaine livre 1, partie IV, section VI

Publié le 30/12/2021

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« Explication David Hume, Traité de la nature humaine (1737), livre 1, 4e partie, section VI Introduction Le Traité de la nature humaine est un essai en trois volumes rédigé par le philosophe britannique David Hume et publié en 1739.

Cette œuvre constitue l'une des principales références de la philosophie empiriste, doctrine selon laquelle les connaissances de l'esprit proviennent de l'expérience seule.

Dans cet extrait du livre I (partie IV, section VI ), le philosophe s’interroge sur la question du « moi ».

L’auteur nous relate sa propre expérience dans le but d’expliquer ce qu ’est le « moi ».

Hume tente de montrer que le « moi » n’existe pas, et que le sujet n’a pas une identité stable. Le texte se développe en trois étapes : dans un premier temp s, Hume introduit la conception du moi en exposant sa propre recherche sur lui -même et en nous indiquant qu’il a affaire à une suite d’états intermittents et sans unité .

Dans une deuxième étape, il montre que les perceptions conditionnent le « moi » et qu’en l’absence de perceptions et d’actions de notre esprit, le sujet est mort.

Pour finir, Hume nous confirme qu’un s oi non lié aux perceptions n’est pas conce vable pour lui , c’est l’objet de la troisième partie qui réfute la théorie des « métaphysiciens ».

Hume tente de justifier sa thèse au travers d’une argumentation plus accessible en comparant l’esprit humain à un théâtre.

Dans cette première partie du t exte, Hume propose sa pensée à propos de l’identité du « moi ».

Pour cela, il partage son aventure intérieure et sa recherche du « moi », en se plongeant dans son intimité profonde.

L’auteur fait une découverte surprenante quant à son « moi » puisqu’il ne découvre pas un « moi » mais des « perceptions ».

Hume dans ce texte nous dit , « je me bute sur une perception particulière ou sur une autre » .

Autrement dit, il nous fait comprendre que l’esprit humain est composé de multiples perceptions.

Il n’a aucune identité stable, ni même une perception stable.

En effet, défile en lui une succession de perceptions : une perception de « chaud », de « froid », de « lumière », d’« ombre », de « plaisir », de « douleur » ….

Par ces diverses per ceptions, Hume veut nous montrer qu’il n’y a aucune stabilité, identité et unité à l’intérieur de l’être conscient.

Les perceptions ne cessent de change r, de se diversifi er, de s’opposer… C’est un mouvement permanent .

C’est un nouvel état, un nouveau resse nti à chaque fois et le sentiment d’un changement constant .

Il a l’impression d’être quelqu’un de nouveau à chaque perception. Contrairement à la philosophie métaphysique qui place la raison et l’esprit au centre de l’individu , David Hume défenseur de la p hilosophie empiriste met en valeur les sensations, les impressions et les expériences sensibles.

Il affirme donc qu’il n’existe aucun « moi », aucune identité chez l’homme puisque l ’esprit humain serait la somme de perceptions variées et différentes les un es des autres .

Cependant le philosophe s’interroge et se demande s’il faut aller au -delà des perceptions pour comprendre le « moi ».

Alors Hume s’intéresse au moment où nous dormons.

Il prend l'exemple du sommeil où sans aucune sensation, nous n'avons pas le sentiment d'exister.

Cela signifie que sans aucune perception, sans aucune action de notre esprit, nous sommes comme mort.

Il explique que q uand nous dormons, nous n’avons aucune perception de nous, de notre intérieur , mais aussi du monde qui nous entoure .

Dans le « sommeil tranquille » , « les perceptions sont écartées » donc pour lui elles s’effacent .

C’est le moment pour lui de se poser la question suivante : que reste -t-il de notre « moi » lorsque la perception disp araît.

Selon Hume, il ne reste rien de l’individu qui disparaît également.

Si le « moi » n’est pas présent c’est parce qu’en fait i l n’existe pas.

Le « moi » n’est qu’une illusion et lorsque l’individu est réveillé à nouveau les perceptions reviennent ce q ui confirme à ses yeux qu’il n’y a ucun « moi » mais que des perceptions .

Il va plus loin dans son analyse en évoquant la mort et leur disparation définitive.

Les perceptions supprimées pour toujours par la mort, signifient la disparition du sujet à jamais .

Il explique que s’il cesse de « penser », de « voir », de « sentir », d’ «aimer », de « haïr » , il cesse aussi d’exister.

Son « moi » ne sera donc plus .

Avec la mort, les perceptions cessent définitivement et le moi est alors détruit.

Il nous confi rme que plus rien ne restera de lui .

Il sera un « parfait néant » .

Par conséquent , l’homme est conditionné les perceptions qui nous définissent.

Si elles disparaissent, nous disparaissons avec elles.

Notre « moi » ne peu t pas exister sans les perceptions. Hume parvient donc à conforter sa thèse empiriste en démontrant que priment la perception et l’expérience sensible sur l’esprit , la raison et la pensée .. »

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